Les tout-petits sont grandement touchés par la crise actuelle. Pas en raison du virus, mais plutôt en raison des stress vécus par les adultes qui en prennent soin. Ce dossier rassemble de l’information sur les facteurs de risque qu’il faudra surveiller de près pendant et après la pandémie ainsi que différentes mesures mises en place pour continuer de soutenir les tout-petits du Québec et leurs familles.
Les données les plus récentes dont nous disposons indiquaient déjà, avant la pandémie, que de nombreuses familles du Québec étaient exposées aux facteurs de risque de la maltraitance. La crise actuelle vient accroître ces facteurs de risque. Ces données sont préoccupantes, sachant que 13 500 signalements ont été retenus après évaluation par les DPJ pour des tout-petits de moins de 5 ans en 2018-2019, et que ces signalements sont en augmentation depuis plusieurs années. Alors que les travaux de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse s'achèvent, on se penche sur l'importance de la prévention pour éviter que des situations de maltraitance ne surviennent.
La science montre bien que l'engagement du père a des effets positifs sur le développement des tout-petits. Dans le cadre de la Semaine Québécoise de la Paternité, réfléchissons à la place des pères dans nos politiques publiques. Quels sont les leviers collectifs identifiés par la recherche susceptibles de favoriser l'engagement des pères auprès de leurs enfants? Existe-t-il des initiatives dont le Québec peut s'inspirer, ici et ailleurs, pour faire plus? Voici notre dossier sur la question.