Observatoire des tout-petits

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21 novembre 2018

SONDAGE - Les Québécois jugent important que les décideurs en fassent plus pour les tout-petits

	SONDAGE - Les Québécois jugent important que les décideurs en fassent plus pour les tout-petits
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L’Observatoire des tout-petits a dévoilé, dans le cadre de la Grande semaine des tout-petits, les résultats d’un sondage portant sur les attentes des Québécois quant à l’importance qui devrait être accordée aux tout-petits et aux préoccupations des familles au sein de notre société. En voici les faits saillants :

  • En 2015, 38 % des Québécois estimaient que le Québec n’en faisait pas assez pour assurer le bon développement des tout-petits. En 2018, c’est 62 % des Québécois qui jugent important que les décideurs en fassent plus pour eux.
  • 87 % des Québécois croient qu’il est important que le gouvernement en fasse plus pour favoriser le bien-être et le développement des enfants âgés de 0 à 5 ans, une proportion importante des Québécois ont la même attente envers les municipalités (76 %) et les employeurs (73 %).
  • Les Québécois semblent conscients que les parents ne sont pas les seuls à jouer un rôle crucial auprès des tout-petits et que la mobilisation de tous les acteurs de la société est essentielle pour assurer le bon développement des enfants, et ce, dès la grossesse.
  • 75 % des Québécois croient que le développement des enfants de 0 à 5 ans devait être une priorité des décideurs publics alors qu'en 2015, ce taux s’élevait à 60 % pour une question semblable selon un sondage réalisé par la Fondation Lucie et André Chagnon.
  • 88 % des répondants sont d’avis que les services de garde éducatifs à la petite enfance peuvent avoir un impact sur la réussite éducative des enfants.
  • 86 % des répondants sont d’accord avec le fait que le gouvernement et les municipalités devraient en faire plus pour encourager la mise en place de mesures de conciliation famille-travail.

«La littérature scientifique indique que nous disposons de leviers collectifs pour agir. Pensons notamment à faciliter l’accès à des services éducatifs à la petite enfance de qualité et aux soins de santé ou encore à mettre en place des mesures qui améliorent les conditions de vie des familles telles que des logements abordables et du soutien financier pour les familles. Certaines mesures sont déjà en place au Québec. Elles gagneraient à être maintenues et consolidées pour préserver les acquis. D’autres mesures pourraient s’ajouter, et avoir des impacts significatifs sur le développement et le bien-être des tout-petits.»   Fannie Dagenais, directrice de l’Observatoire des tout-petits

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