Un sondage qui présente l’impact de la flambée du prix des aliments sur les tout-petits du Québec
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Les résultats d’un sondage publié par la Fondation Olo et mené auprès de 113 intervenantes Olo montrent que 95% d’entre elles sont fortement préoccupées par la flambée du prix des aliments. Les intervenantes s’inquiètent aussi de l’augmentation significative de plusieurs autres facteurs de risque depuis la pandémie.
Accompagnant plus de 5000 nouvelles femmes enceintes chaque année, la grande majorité des intervenantes sondées ont observé une aggravation de plusieurs enjeux et 89% estiment que les problématiques observées chez les femmes et les familles sont plus complexes depuis le début de la crise sanitaire.
Des résultats préoccupants
Voici quelques résultats particulièrement révélateurs du sondage :
- Selon les intervenantes, les facteurs de risque sont plus ou beaucoup plus présents dans la vie des familles : l’essoufflement parental (92%), des problématiques de santé mentale (88%), l’absence de réseau de soutien (82%) ou encore l’insécurité alimentaire (76%);
- Plus de 50% des intervenantes affirment que les familles ont aujourd’hui de moins bonnes habitudes alimentaires qu’avant la pandémie;
- 88% des intervenantes sondées considèrent que les facteurs de risque ont eu un impact défavorable sur le maintien ou l’acquisition de saines habitudes alimentaires;
- 95% des intervenantes sont beaucoup plus (36%) ou plus préoccupées (59%) par l’impact du prix des aliments sur le budget des familles pour l’épicerie;
Des impacts à prévoir sur les tout-petits
Parmi les éléments à retenir, la Fondation Olo note, entre autres, que les conditions actuelles entravent l’important travail de prévention que mènent les intervenantes pendant la période particulièrement déterminante de la grossesse jusqu’aux deux ans de l’enfant.
Le rapport rappelle aussi que l’insécurité alimentaire est un obstacle majeur à l’adoption de saines habitudes alimentaires et est une situation stressante pour les familles. En 2015-2016, environ un ménage québécois ayant au moins un enfant de moins de 6 ans sur dix était en situation d'insécurité alimentaire (8 % en situation d'insécurité alimentaire modéré et environ 3 % en en situation d'insécurité alimentaire grave).
Pour aller plus loin
Consulter les résultats du sondage
Par Elise Tardif-Turcotte
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