Le 18 janvier dernier, les membres et partenaires du collectif G15+ dévoilaient les Indicateurs du bien-être au Québec, un outil comptant 51 indicateurs économiques, sociaux et environnementaux qui visent à mesurer le niveau de bien-être au Québec, et ce, au-delà du Produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois.

Cette démarche est rendue possible grâce à la mobilisation de plusieurs acteurs, dont la contribution majeure de la Fondation du Grand Montréal, appuyée par l’Institut du Québec et de plusieurs autres partenaires dont le Conseil du patronat du Québec, Équiterre, Vivre en Ville et la Fondation David Suzuki.

5 pistes d’action à l’intention des décideurs publics

À travers les Indicateurs du bien-être au Québec, les membres et partenaires du G15+ souhaitent lancer un appel aux décideurs publics et proposer cinq pistes d’action :

• Placer davantage le bien-être au cœur des gestes des décideurs publics par l’arrimage d’indicateurs du bien-être à la planification budgétaire et stratégique de l’État ;
• Produire et mettre à jour de façon systématique (annuelle ou aux deux ans) les données statistiques nécessaires à l’élaboration d’indicateurs robustes sur l’état du bien-être des Québécoises et des Québécois, avec la contribution des Indicateurs du bien-être au Québec comme base de travail ;
• Arrimer les méthodologies en établissant une collaboration fédérale-provinciale-territoriale de haut niveau afin de bien mesurer l’état du bien-être des Québécoises et des Québécois ;
• Doter les Indicateurs du bien-être au Québec de cibles, dans la mesure du possible, pour mieux mesurer et accélérer le progrès vers leur atteinte ;
• Offrir à la population une vue synthétique de l’évolution du bien-être par grande thématique économique, sociale et environnementale en étudiant l’opportunité d’enrichir les Indicateurs du bien-être du Québec de trois indicateurs composites et un indice global.

Cette vision écosystémique du bien-être d'une société est d'ailleurs tout aussi pertinente quand il est question du développement et du bien-être des tout-petits. Que ce soit en matière d’éducation, de transport, de logement ou encore de soins de santé, la mise en place de politiques publiques dans les domaines de la petite enfance et de la famille implique ainsi généralement différents secteurs de la société. Une telle approche intersectorielle est nécessaire puisque, si l’on prend le cas de la petite enfance, plusieurs facteurs peuvent influencer le bien-être et le développement des tout-petits. De ce fait, les stratégies les plus efficaces sont celles qui intègrent à la fois des interventions directes auprès de l’enfant et des interventions plus larges qui agissent sur sa famille et tous les environnements dans lesquels grandit le tout-petit.

Nous savons que le bien-être, y compris celui des tout-petits, comporte plusieurs facettes et nous saluons cette initiative prometteuse !

À propos du collectif G15+

Le collectif G15+ a été créé en mars 2020 afin de réfléchir à la façon dont le Québec pourra sortir plus fort et plus uni de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le G15+ s’est mobilisé pour appuyer les efforts de relance de l’économie québécoise. Le groupe est composé de leaders issus de plusieurs milieux et propose des solutions pour soutenir les entreprises, les travailleurs et les communautés, sur la base des grands objectifs sociaux, économiques et environnementaux.

Pour aller plus loin

Site Web présentant les indicateurs du bien-être au Québec

Portrait 2021 : Comment se portent les tout-petits au Québec ?

Portrait des politiques publiques 2021 : Que faisons-nous au Québec pour nos tout-petits et leur famille ?

Par Elise Tardif-Turcotte