Dans les 13 régions où les besoins sont les plus importants, quelque 4 539 places en garderie seront créées d’ici l’été 2021. C’est ce que le gouvernement du Québec a annoncé au début du mois d’octobre.

Il y aurait actuellement 46 000 enfants en attente d’une place en services de garde éducatifs subventionnés, selon le rapport du vérificateur général du Québec déposé le 8 octobre. Les régions les plus touchées par cette pénurie sont la Capitale-Nationale, l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais et l’Estrie.

Au sujet de la création de ces nouvelles places en services éducatifs à l'enfance :

• 2 500 sont des places promises dans le budget 2019-2020 du gouvernement;
• 1 849 sont des places déjà octroyées mais non créées par les promoteurs;
• Des places subventionnées seront aussi allouées dans des CPE existants;
• De nouvelles infrastructures seront construites;

À noter qu’il y aurait également 11 701 autres places en développement actuellement, selon le ministère de la Famille.

Les nouvelles places annoncées, à 8,35$, seraient disponibles aux familles au plus tard en 2023.

Services de garde éducatifs en temps de pandémie

Le ministre de la Famille Mathieu Lacombe a souligné que les cas de coronavirus recensés en CPE sont rares : en date du 5 octobre, environ 200 cas auraient été comptabilisés depuis la mi-mars.

Rappelons que selon le rapport Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel, déposé en janvier dernier, plus de 280 000 enfants fréquentent un service éducatif à la petite enfance au Québec.

Par ailleurs, le gouvernement du Québec ne publie pas les cas de COVID-19 dans les services de garde éducatifs comme il le fait pour les écoles. Selon le ministère, il serait difficile de protéger pleinement l’identité des personnes touchées, particulièrement en ce qui concerne les milieux familiaux.

Pour aller plus loin

Pour consulter le communiqué de presse du ministère de la Famille annonçant les nouvelles places en garderie

Pour consulter le rapport Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel

Par Elise Tardif-Turcotte