Coronavirus : Pourquoi faut-il aplatir la courbe?

Au cours des derniers jours, nous avons entendu les spécialistes de la santé nous dire qu’il était important « d’aplatir la courbe » si nous voulons réduire le nombre de personnes contaminées par le coronavirus, ou la COVID-19. Mais qu’est-ce que ce concept signifie et pourquoi est-ce si important?
Concrètement, cette expression désigne l’action d’étendre dans le temps le nombre de personnes qui seront contaminées par le virus. Cette stratégie vise à éviter une explosion soudaine de la quantité de personnes contaminées, une situation qui pourrait engendrer un épuisement rapide des ressources humaines et matérielles nécessaires à la lutte contre la COVID-19. L’objectif est ainsi d’éviter de dépasser le seuil de saturation du système de santé et d'éviter que les ressources humaines et matérielles manquent pour soigner toutes les personnes dans le besoin.
Source: Centres pour le contrôle et la prévention des maladies
Afin de mettre en pratique l’étalement des cas de COVID-19 dans le temps, il convient de réduire au maximum la contamination d’une personne à l’autre. C’est pour cette raison que le Gouvernement du Québec a annoncé la semaine dernière « l’état d’urgence sanitaire », qui implique notamment la fermeture des services éducatifs à la petite enfance et des écoles pour deux semaines. Comme l’exprime le Docteur Richard Marchand, spécialiste en infectiologie, cette mesure apparaît d’autant plus pertinente à appliquer « quand on sait que pour les coronavirus, leur principal réservoir, leur mode de transmission, ce sont souvent les enfants en bas âge. »
Des mesures simples pour éviter les risques de contagion
Le Gouvernement a aussi formulé certaines recommandations à l’intention de l’ensemble des citoyens, telles que :
- Se laver les mains souvent à l'eau tiède courante et au savon pendant au moins 20 secondes;
- Éviter le contact avec les personnes plus vulnérables si vous êtes malades;
- Éviter le contact direct pour les salutations (comme les poignées de main).
Selon Horacio Arruda, le directeur national de la santé publique, ces mesures pourraient nous permettre collectivement d’éviter un scénario catastrophique où jusqu’à 70 % de la population pourrait être contaminée dans le pire des cas.
Pour en savoir plus sur la COVID-19
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