Coronavirus : La Commission des droits de la personne et de la jeunesse appelle à la protection des enfants
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Philippe-André Tessier, président de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, et Suzanne Arpin, vice-présidente responsable du mandat jeunesse de la Commission, ont récemment appelé tant le gouvernement que chaque Québécoise et Québécois à faire preuve de vigilance pour le bien-être des enfants pendant la crise du Coronavirus.
La CDPDJ met en lumière les risques accrus que vivent les enfants du Québec alors que le filet social qui les entoure habituellement est fragilisé par les différentes mesures de distanciation sociale prises pour réduire la propagation du virus de la COVID-19.
Rappelons-nous que le stress vécu par les parents, le manque de soutien, les symptômes dépressifs ainsi que le fait de vivre dans des conditions difficiles comme la pauvreté ou l’isolement peuvent augmenter le risque que des situations de maltraitance se produisent au sein des familles et que ces conditions s’aggravent malheureusement dans la situation actuelle.
Les effets de l'isolement sur les facteurs de risque
Avec l’arrêt de la fréquentation de l’école ou des services de garde au moins jusqu’au 1er mai, les professionnels œuvrant dans ces milieux ne sont plus témoins de situations délicates qui demanderaient l’intervention de la DPJ. Le climat d’isolement à la maison pourrait aussi fragiliser bien des familles qui vivent dans de petits espaces. La mise sur pause des services non essentiels pour trois semaines et qui se traduira inévitablement par des situations financières précaires pourrait aussi entrainer des conditions socio-énonomiques difficiles pour plusieurs familles.
Pour que chaque adulte devienne le protecteur d’au moins un enfant
« J’invite chaque personne à se soucier des enfants de son entourage et à s’en faire la protectrice ou le protecteur. Téléphonez à vos nièces, vos petits-enfants ou vos jeunes voisins pour leur demander comment ils vont, envoyez-leur des messages courriel ou via les réseaux sociaux s’ils y sont présents. Soyez là pour elles et pour eux. » - Suzanne Arpin
La CDPDJ nous rappelle finalement que les droits des jeunes doivent être défendus et que la Commission continuera de le faire durant cette période de crise.
Pour en savoir plus
Lire le communiqué de la Commission
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