Comme la qualité d'un logement et d'un quartier ont un impact sur le développement des tout-petits, en plus de constituer des facteurs pouvant prévenir la maltraitance, nous avons voulu en savoir plus sur les ingrédients nécessaires à la mise sur pied d'un inspirant projet de logements sociaux, incluant trois projets de verdissement, de l'agriculture urbaine et un CPE de 80 places, soit l'îlot Pelletier.

Avant cette profonde transformation, la rue Pelletier, dans le nord de Montréal, était reconnue pour la présence de gangs criminalisés. À la suite d’un travail colossal accompli par de nombreux partenaires, dont la Société d'habitation populaire de l'Est de Montréal (SHAPEM) et Paroles d'ExcluEs, le quartier a complètement fait peau neuve.

Plus de 200 logements communautaires pour familles, personnes seules et mères de famille monoparentale ont vu le jour. Cette intervention immobilière a rapidement eu un effet mobilisateur sur les résidents du quartier. Des organismes sans but lucratif ont également mis de l’avant des projets rassembleurs comme celui de l’Accorderie, un système d’échange de biens et de services.

L’îlot Pelletier est dorénavant un quartier méconnaissable qui s’est profondément transformé grâce à l’engagement de ses citoyens qui se sont mobilisés pour organiser des actions collectives. Des projets de revitalisation de l’environnement, tels que la transformation d’espaces de stationnement en potagers et en îlots de fraîcheur, ont également contribué à améliorer la qualité de vie de tous les résidents.

À VOIR : Jean-Pierre Racette, directeur général de la SHAPEM, nous explique comment ce quartier de Montréal-Nord s’est profondément transformé grâce à l’implication de ses citoyens!

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