Un Québec qui choisit de soutenir les parents dès la grossesse, c’est un Québec qui choisit de solidifier les bases de sa société. C’est contribuer à ce que chaque enfant puisse développer son plein potentiel et ainsi bâtir un Québec plus fort et plus résilient pour les générations à venir.

Le défi, c’est d’intervenir dès la grossesse pour que les inégalités ne se créent pas ; l’éducation des enfants, ça commence dans le ventre.

On accorde encore trop peu d’importance à l’aspect psychologique du passage vers la parentalité. [... Pourtant,] une femme sur cinq qui a un « baby blues » important développera une dépression. La dépression toucherait également près de 10 % des pères durant la période périnatale.

Inévitablement, des compromis doivent être faits en quantité et en qualité. Pour des parents, ça signifie de se priver de nourriture pour mieux répondre aux besoins des enfants. Pour de futures mamans, ça peut vouloir dire de choisir entre l’enfant à naître ou celui à table.