Proportion de naissances issues de mères n'ayant pas terminé leur scolarité de niveau secondaire (moins de 11 années de scolarité)
Définition de l’indicateur
Nombre de naissances issues de mères n'ayant pas terminé leur scolarité de niveau secondaire (moins de 11 années de scolarité) parmi les naissances pour lesquelles la scolarité de la mère était connue.
Données provinciales
Notes graphiques
Les données des naissances de l'année 2019 sont provisoires.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Registre des événements démographiques.
Faits saillants provinciaux
Environ 5 % des bébés nés en 2019 ont une mère n'ayant pas complété des études secondaires; ces mères ont donc 10 années de scolarité ou moins. Au cours des dernières années, la part des naissances de mères n'ayant pas complété des études secondaires a légèrement diminué.
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petitsDonnées régionales
Notes graphiques
Les données des naissances de l'année 2019 sont provisoires.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Registre des événements démographiques.
Faits saillants régionaux
La proportion de naissances issues de mères faiblement scolarisées est plus marquée dans certaines régions du Québec. La part est particulièrement forte dans le Nord-du-Québec. Elle est également élevée sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue et dans Lanaudière. La Chaudière-Appalaches, la Capitale-Nationale et Montréal affichent des proportions inférieures à celle du reste du Québec. Les données de l'Outaouais doivent être interprétées avec grande prudence.
Auteur des faits saillants régionaux
Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
Étant donné les petits effectifs en présence, les proportions présentées pour certaines régions peuvent connaître des fluctuations ponctuelles qui ne sont pas nécessairement le fait d'une tendance significative. L'interprétation des données doit en tenir compte.
La variable portant sur la scolarité de la mère présente un bris de série dans la région de l'Outaouais en 2017, en raison d'un changement dans la manière de remplir le bulletin de naissance dans un établissement de la région.
Quels sont les effets pour les tout-petits?
Selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, le fait d’avoir des parents qui sont faiblement scolarisés augmente le risque de vulnérabilité chez les enfants de maternelle.
Plus précisément, ceux dont le ou les parents n’ont pas de diplôme ou dont le plus haut diplôme est de niveau secondaire sont plus susceptibles d’être considérés comme étant vulnérables dans chacun des domaines de développement ainsi que dans au moins un domaine de développement, en comparaison avec les enfants dont le ou les parents ont obtenu un diplôme de niveau universitaire.
Le niveau de scolarité de la mère aurait également des effets sur la santé physique et le développement des enfants. Par exemple, les mères qui sont davantage scolarisées auraient de meilleures habitudes de vie pendant la grossesse, ce qui réduirait les risques de naissances prématurées et de faible poids à la naissance. À long terme, il y aurait une association positive entre le niveau de scolarité de la mère et la persévérance scolaire de ses enfants, contribuant à lutter contre le décrochage scolaire.
Recension
Observatoire pour l'Éducation et la Santé des EnfantsRédaction
Observatoire pour l'Éducation et la Santé des Enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.
CENTRE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION SUR LA RÉUSSITE SCOLAIRE. La réussite scolaire en milieu populaire. Quelques pistes d’intervention, Bulletin du CIRES, [En ligne], 2000, https://crires.ulaval.ca/no_12_2000.pdf.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Le tabagisme chez les jeunes adultes : Rapport du directeur national de santé publique, 2017.