Proportion de naissances issues de mères n'ayant pas terminé leur scolarité de niveau secondaire (moins de 11 années de scolarité)
Définition de l’indicateur
Nombre de naissances issues de mères n'ayant pas terminé leur scolarité de niveau secondaire (moins de 11 années de scolarité) parmi les naissances pour lesquelles la scolarité de la mère était connue.
Données provinciales
Notes graphiques
Les données des naissances de l'année 2023 sont provisoires.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Registre des événements démographiques.
Faits saillants provinciaux
La proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a diminué entre 2007 et 2023, passant de 7,0 % à 4,0 %.
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecDonnées régionales
Notes graphiques
Les données des naissances de l'année 2023 sont provisoires.
Outaouais: en raison d'un changement dans la manière de remplir le bulletin de naissance dans l'un des établissements de la région en 2017, les données 2017 à 2023 ne sont pas comparables à celles de 2007 à 2016.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Registre des événements démographiques.
Faits saillants régionaux
Dans le Bas-St-Laurent, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a suivi une tendance générale à la baisse, particulièrement entre 2009 et 2023, passant de 10,7 % en 2009 à 7,8 % en 2023.
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a augmenté entre 2007 et 2010, passant de 3,8 % à 7,4 %, puis a diminué pour atteindre 3,9 % en 2023.
Dans la région de la Capitale-Nationale, à la suite d'une légère augmentation en 2009, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a affiché une tendance à la baisse, passant de 4,6 % en 2009 à 2,0 % en 2023.
En Mauricie, de 2008 à 2015, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a fluctué entre 9,7 % et 12,2 %. Cette proportion a ensuite affiché un recul en 2016, revenant à 7,2 %, puis a suivi une tendance à la hausse pour atteindre 8,5 % en 2023.
En Estrie, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires est en baisse depuis 2017, atteignant 5,5 % en 2023.
En 2023, à Montréal, parmi les femmes de moins de 20 ans, moins de 3 femmes pour 1 000 ont donné naissance à un bébé (2,1 pour 1 000). Ce taux, identique à celui de 2022, représente le plus faible taux de fécondité jamais enregistré dans cette région pour ce groupe d’âge. En 2013, il était de 6,1 pour 1 000.
En Outaouais, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a suivi une tendance à la baisse, passant de 5,6 % en 2017 à 2,6 % en 2023.
En Abitibi-Témiscamingue, après une hausse de la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires de 2007 à 2008, cette proportion est restée relativement stable depuis 2009, pour atteindre 11,7 % en 2023.
Sur la Côte-Nord, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a suivi une tendance à la baisse, passant de 15,3 % en 2007 à 9,2 % en 2023.
Dans le Nord-du-Québec, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a connu une baisse de 2007 à 2009. Depuis, cette proportion tend à augmenter, atteignant 39,8 % en 2023.
Dans la région de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires montre généralement une tendance à la baisse, passant de 9,8 % en 2008 à 3,9 % en 2023.
En Chaudière-Appalaches, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires montre généralement une tendance à la baisse, passant de 4,0 % en 2008 à 2,2 % en 2023.
À Laval, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires affiche une tendance à la baisse, passant de 5,8 % en 2007 à 2,0 % en 2023.
Dans Lanaudière, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a montré une tendance à la hausse entre 2007 et 2013. Par la suite, cette proportion a diminué pour atteindre 7,0 % en 2023.
Dans les Laurentides, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a montré une tendance à la baisse, passant de 8,3 % en 2008 à 4,0 % en 2023.
En Montérégie, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a d'abord affiché une tendance à la hausse entre 2007 et 2011. Depuis, cette proportion a diminué, pour atteindre 3,1 % en 2023.
Dans le Centre-du-Québec, la proportion de bébés nés d’une mère qui n’a pas terminé ses études secondaires a montré une tendance à la baisse, passant de 10,2 % en 2008 à 6,7 % en 2023.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
Selon le découpage géographique des régions administratives au 1er juillet 2023.
Étant donné les petits effectifs en présence, les proportions présentées pour certaines régions peuvent connaître des fluctuations ponctuelles qui ne sont pas nécessairement le fait d'une tendance significative. L'interprétation des données doit en tenir compte.
Quels sont les effets pour les tout-petits?
Selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, le fait d’avoir des parents qui sont faiblement scolarisés augmente le risque de vulnérabilité chez les enfants de maternelle.
Plus précisément, ceux dont le ou les parents n’ont pas de diplôme ou dont le plus haut diplôme est de niveau secondaire sont plus susceptibles d’être considérés comme étant vulnérables dans chacun des domaines de développement ainsi que dans au moins un domaine de développement, en comparaison avec les enfants dont le ou les parents ont obtenu un diplôme de niveau universitaire.
Le niveau de scolarité de la mère aurait également des effets sur la santé physique et le développement des enfants. Par exemple, les mères qui sont davantage scolarisées auraient de meilleures habitudes de vie pendant la grossesse, ce qui réduirait les risques de naissances prématurées et de faible poids à la naissance. À long terme, il y aurait une association positive entre le niveau de scolarité de la mère et la persévérance scolaire de ses enfants, contribuant à lutter contre le décrochage scolaire.
Recension
Observatoire pour l'Éducation et la Santé des EnfantsRédaction
Observatoire pour l'Éducation et la Santé des Enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.
CENTRE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION SUR LA RÉUSSITE SCOLAIRE. La réussite scolaire en milieu populaire. Quelques pistes d’intervention, Bulletin du CIRES, [En ligne], 2000, https://crires.ulaval.ca/no_12_2000.pdf.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Le tabagisme chez les jeunes adultes : Rapport du directeur national de santé publique, 2017.