Observatoire des tout-petits

Données d’enquête
? Les données d’enquête sont des renseignements recueillis auprès d’un groupe de personnes qui présentent des caractéristiques spécifiques, comme les parents d’enfants de 0 à 5 ans ou les enfants fréquentant la maternelle.

Répartition des enfants à la maternelle selon le plus haut diplôme obtenu par la mère et par le père

Mis à jour le 11 avril 2019

Définition de l’indicateur

Plus haut diplôme obtenu par la mère
Nombre d'enfants de la maternelle dont la mère a obtenu un diplôme donné sur le nombre total d'enfants de la maternelle, en excluant ceux de père monoparental. La définition de «mère» inclut les conjointes des pères biologiques ou adoptifs.

Plus haut diplôme obtenu par le père
Nombre d'enfants de la maternelle dont le père a obtenu un diplôme donné sur le nombre total d'enfants de la maternelle, en excluant ceux de mère monoparentale. La définition de «père» inclut les conjoints des mères biologiques ou adoptives.

Notes importantes sur la définition

Plus haut diplôme obtenu par la mère:
La définition de «mère» inclut les conjointes des pères biologiques ou adoptifs. Les enfants dont le parent répondant est un père monoparental sont exclus.
Plus haut diplôme obtenu par le père:
La définition de «père» inclut les conjoints des mères biologiques ou adoptives. Les enfants dont le parent répondant est une mère monoparentale sont exclus

Données provinciales

 
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Source des données

Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle (EQPPEM) 2017

Faits saillants provinciaux

En 2016-2017, les mères semblent, en moyenne, plus scolarisées que les pères, celles-ci étant proportionnellement plus nombreuses à détenir un diplôme de niveau universitaire et moins nombreuses à n’avoir aucun diplôme ou à avoir obtenu un diplôme de niveau secondaire comme plus haut diplôme.

Auteur des faits saillants provinciaux

Institut de la statistique du Québec

Données régionales

 
 
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Notes graphiques

Pour certaines régions, le coefficient de variation est compris entre 15 % et 25 %. Les résultats doivent donc être interprétés avec prudence.

Par ailleurs, dans certaines régions, le coefficient de variation est supérieur à 25 %. Cette estimation est considérée comme imprécise et fournie à titre indicatif seulement. Consulter le tableau des données régionales pour plus de détails.

Source des données

Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle (EQPPEM) 2017

Faits saillants régionaux

En ce qui concerne la scolarité des mères, certaines régions ont une plus forte proportion de mères sans aucun diplôme: l'Abitibi-Témiscamingue, Lanaudière et le Centre-du-Québec. Cette proportion est plus faible dans trois régions: le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. Par ailleurs, trois régions du Québec présentent une proportion plus élevée de mères avec un diplôme universitaire: la Capitale-Nationale, Montréal et Laval.

En ce qui concerne la scolarité des pères, certaines régions ont une plus forte proportion de pères sans aucun diplôme: le Bas-Saint-Laurent, l'Estrie, l'Abitibi-Témiscamingue, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et le Centre-du-Québec . Cette proportion est plus faible dans trois régions: la Capitale-Nationale, Montréal et Laval. Par ailleurs, trois régions du Québec présentent une proportion plus élevée de mères avec un diplôme universitaire: la Capitale-Nationale, Montréal et Laval.

Auteur des faits saillants régionaux

Institut de la statistique du Québec

Quels sont les effets pour les tout-petits?

Selon l’EQPPEM, la proportion d’enfants vulnérables dans au moins un domaine de développement diminue à mesure que le niveau de scolarité des parents augmente.

Par exemple, le niveau de scolarité de la mère serait associé à la santé physique et au développement cognitif et langagier de ses enfants. Plus le niveau d’éducation de la mère est élevé, plus les enfants se rapprochent des normes définies par l’Organisation mondiale de la santé, en matière de poids et de grandeur. Les enfants de milieux défavorisés nés de mères qui ont poursuivi leurs études après leur naissance présentent de meilleures habiletés cognitives et de meilleurs résultats scolaires en mathématique et en langue. Ils montrent aussi une amélioration sur le plan des habiletés langagières. Une scolarité plus élevée de la mère lui permettrait de stimuler plus adéquatement son enfant et de l’exposer à de meilleurs outils pédagogiques favorisant ainsi son développement cognitif. Ce serait notamment l'amélioration des conditions de vie, associée au retour aux études chez la mère, qui contribuerait à l’acquisition de meilleures  habiletés langagières chez l’enfant. Les bénéfices socioéconomiques engendrés par un niveau plus élevé de scolarité constitueraient un atout non négligeable pour le développement et le bien-être du jeune enfant. Ces impacts  sur le développement et le bien-être de l’enfant seraient plus marqués dans le cas où la mère a mis fin à ses études rapidement dans son parcours académique et effectue un retour aux études.

Recension

Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP)

Rédaction

Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP) et Observatoire des tout-petits

Références

Harding, J. F. (2015). Increases in Maternal Education and Low-Income Children’s Cognitive and Behavioral Outcomes. Developmental Psychology, 51(5), 583–599.

Lakshman, R., Zhang, J., Koch, F. S., Marcus et C., Ludvigsson, J. (2013). Higher maternal education is associated with favourable growth of young children in different countries. Journal of Epidemiology, 67(7), 595–602.

Magnuson, K. A., Sexton, H. R., et Davis-Kean, P. E. (2009). Increases in Maternal Education and Young Children’s Language Skills. Merrill-Palmer Quarterly: Journal of Developmental Psychology, 55(3), 319–350.