Observatoire des tout-petits

Données d’enquête
? Les données d’enquête sont des renseignements recueillis auprès d’un groupe de personnes qui présentent des caractéristiques spécifiques, comme les parents d’enfants de 0 à 5 ans ou les enfants fréquentant la maternelle.

Proportion de naissances ayant au moins un parent né à l'étranger

Mis à jour le 23 février 2016

Définition de l’indicateur

Naissances pour lesquelles le lieu de naissance d'un ou des deux parents n'est pas le Canada parmi l'ensemble des naissances.

Cela comprend les cas où un parent est né à l'étranger et l'autre est non déclaré.

Données provinciales

 
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Notes graphiques

Les données des naissances de l'année 2019 sont provisoires.

Source des données

Institut de la statistique du Québec, Registre des événements démographiques.

Faits saillants provinciaux

Au Québec, la proportion de naissances ayant au moins un parent né à l'étranger a connu une augmentation au cours des quatre dernières décennies. En 2019, 33 % des bébés ont au moins un parent né à l'extérieur du Canada. En comparaison, la proportion était de près de 20 % des naissances en 1997. L'augmentation entre 1996 et 1997 s'explique en grande partie par un changement de méthodologie.

Auteur des faits saillants provinciaux

Institut de la statistique du Québec

Notes importantes

L'ajout d'un nouveau code permettant d'identifier les lieux de naissance à l'extérieur du Canada qui sont mal définis et qui étaient précédemment placés avec les cas non-déclarés entraîne un bris de série entre 1996 et 1997.
Les données des années antérieures à 1997 sous-estiment légèrement les naissances de parents nés à l'étranger.

Données régionales

 
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Notes graphiques

Les données des naissances de l'année 2019 sont provisoires.

Source des données

Institut de la statistique du Québec, Registre des événements démographiques.

Faits saillants régionaux

Deux régions se démarquent avec des proportions de naissances ayant au moins un parent né à l'étranger beaucoup plus élevées que dans le reste du Québec. Montréal est la région qui affiche la part la plus élevée. Elle est suivie de Laval dont la part est aussi particulièrement forte. Au début des années 2000, la part de Laval était plutôt comparable à celle du reste du Québec. L'Outaouais, la Montérégie, la Capitale-Nationale, l'Estrie, les Laurentides et Lanaudière affichent des proportions un peu plus élevées que dans la plupart des autres régions, bien qu'inférieures à celle du reste du Québec. La proportion de naissances ayant au moins un parent né à l'étranger est en hausse dans la plupart des régions du Québec.

Auteur des faits saillants régionaux

Institut de la statistique du Québec

Notes importantes

L'ajout d'un nouveau code permettant d'identifier les lieux de naissance à l'extérieur du Canada qui sont mal définis et qui étaient précédemment placés avec les cas non-déclarés entraîne un bris de série entre 1996 et 1997.
Les données des années antérieures à 1997 sous-estiment légèrement les naissances de parents nés à l'étranger.

Étant donné les petits effectifs en présence, les proportions présentées pour certaines régions peuvent connaître des fluctuations ponctuelles qui ne sont pas nécessairement le fait d'une tendance significative. L'interprétation des données doit en tenir compte.

Quels sont les effets pour les tout-petits?

Le parcours migratoire d’une famille serait associé à de plus faibles rendements chez les enfants en ce qui a trait à leurs habiletés langagières, particulièrement lorsque la langue maternelle n’est pas la langue d'usage au sein du pays d’accueil.

Lorsque des retards sont présents chez les enfants de familles immigrantes, ceux-ci seraient donc attribuables aux difficultés linguistiques, plutôt qu’à des délais sur le plan du développement cognitif. La fréquentation d’un service de garde en âge préscolaire permettrait aux jeunes enfants de familles immigrantes d'obtenir des résultats similaires dans le domaine de la langue et des mathématiques que leurs pairs de familles non immigrantes, une fois l’âge scolaire atteint. De plus, les enfants nés de mères immigrantes arrivées dans leur pays d’accueil en bas âge (soit âgées de 0 à 7 ans), ne présentent généralement pas de différence en matière de développement lorsque comparés à leurs pairs nés de mères non immigrantes. Il n’y aurait pas non plus de différence significative sur le plan du comportement entre les enfants de familles immigrantes et les enfants de familles non immigrantes. Ce serait plutôt les conditions socioéconomiques des familles au sein du pays d’accueil, le niveau de scolarité parental et les difficultés d’accès aux ressources qui agiraient comme facteurs de risque sur le développement des enfants issus de l’immigration.

Recension

Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP)

Rédaction

Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP) et Observatoire des tout-petits

Références

Glick, J.E., Bates, L., et Yabiku, S.T. (2009). Mother's age at arrival in the United States and early cognitive development. Early Childhood Research Quarterly, 24, 367-380.

Magnuson, K.A., Lahaie, C., et Waldfogel, J. (2006). Preschool and school readiness of children of immigrants. Social Science Quarterly, 87(5), 1241-1262.

Washbrook, E., Waldfogel, J., Bradbury, B., Corak, M., et Ghanghro, A. A. (2012). The development of young children of immigrants in Australia, Canada, the United Kingdom and the United States. Child Development, 83(5), 1591–1607.