Observatoire des tout-petits

Données d’enquête
? Les données d’enquête sont des renseignements recueillis auprès d’un groupe de personnes qui présentent des caractéristiques spécifiques, comme les parents d’enfants de 0 à 5 ans ou les enfants fréquentant la maternelle.

Répartition des enfants de maternelle 5 ans selon le nombre de domaines de vulnérabilité

Mis à jour le 23 février 2016

Définition de l’indicateur

Nombre d’enfants de maternelle 5 ans selon le nombre de domaines de vulnérabilité parmi l’ensemble des enfants de maternelle 5 ans.

 

Notes importantes sur la définition

Cet indicateur fournit la répartition des enfants de maternelle 5 ans selon le nombre de domaines de vulnérabilité : « aucun domaine », « un domaine », « deux domaines », « trois domaines », « quatre domaines » ou « cinq domaines ». Un enfant est considéré comme vulnérable dans un domaine de développement lorsque son score est égal ou inférieur au score correspondant au 10e centile de la distribution de l’ensemble des enfants à la maternelle pour ce domaine.

Données provinciales

 
 
 
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Source des données

Institut de la statistique du Québec. Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle, 2012-2017.

Faits saillants provinciaux

Au Québec, en 2017, la proportion estimée d’enfants de maternelle non vulnérables (soit ceux classés dans la catégorie « aucun domaine ») est de 72 %.

Par ailleurs, 13 % sont vulnérables dans un seul domaine de développement, environ 7 % sont vulnérables dans deux domaines, 3,8 % dans trois domaines, 2,2 % présentent une vulnérabilité dans quatre domaines de développement, alors qu’ils sont 1,4 % à être vulnérables dans les cinq domaines de développement évalués.

Quel que soit le nombre de domaines de vulnérabilité, les enfants plus jeunes sont généralement plus susceptibles d’être vulnérables que les enfants plus âgés. Ainsi, la proportion d’enfants vulnérables diminue à chaque groupe d’âge, à quelques exceptions près. Les garçons sont proportionnellement plus nombreux à être vulnérables que les filles, que ce soit dans un domaine de vulnérabilité ou plus.

Auteur des faits saillants provinciaux

Institut de la statistique du Québec

Données régionales

 
 
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Notes graphiques

Certaines régions affichent un coefficient de variation entre 15 % et 25% (interpréter avec prudence) ou supérieur à 25 % (estimation imprécise, fournie à titre indicatif seulement). Télécharger le tableau des données régionales pour plus d’information.

Source des données

Institut de la statistique du Québec. Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle, 2012-2017.

Faits saillants régionaux

En 2017, six régions se distinguent du reste du Québec quant à leur répartition des enfants de maternelle selon le nombre de domaines de vulnérabilité. Les régions de la Capitale-Nationale, de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, de Chaudière-Appalaches et de Lanaudière ont un profil plutôt favorable comparativement à celui du reste du Québec étant donné qu'on y retrouve des proportions plus élevées d'enfants non vulnérables et des proportions plus faibles d'enfants vulnérables dans deux domaines ou plus.

Par contre, les régions de l'Outaouais et de Laval présentent un profil relativement défavorable par rapport au reste du Québec, car on y observe des proportions plus élevées d’enfants vulnérables dans un domaine ou dans deux domaines ou plus.

Auteur des faits saillants régionaux

Institut de la statistique du Québec

Notes importantes

Nord-du-Québec : Les enfants des commissions scolaires Crie et Kativik sont exclus.

Il est déconseillé de comparer les régions entre elles; les résultats de telles comparaisons pourraient être erronés.

Quels sont les effets pour les tout-petits?

Le développement global a trait aux habiletés et aux aptitudes que l’enfant acquiert dans différents domaines (moteur, social, affectif, cognitif, langagier).

Ces domaines sont tous interreliés et importants. Pendant la petite enfance, les apprentissages et les expériences vécues par l’enfant façonnent son développement global. De fait, le développement de l’enfant est largement tributaire de l’environnement où il évolue (famille, services éducatifs, communauté, société, etc.), c’est-à-dire des interactions ou des expériences de l’enfant avec son environnement. Un enfant qui présente un bon développement global a toutes les chances de profiter pleinement de l’école comme milieu de vie et d’apprentissage. De plus, le niveau de développement d’un enfant à la maternelle est associé à son adaptation sociale et à sa réussite scolaire ultérieures. Au Québec, l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle, réalisée en 2012 et en 2017, a permis d’évaluer les aptitudes des enfants à la maternelle dans cinq domaines de développement : santé physique et bien-être, compétences sociales, maturité affective, développement cognitif et langagier, habiletés de communication et connaissances générales.

Rédaction

Observatoire des tout-petits

Références

Kershaw , P., et autres (2010). Les coûts économiques de la vulnérabilité précoce au Canada, Revue canadienne de santé publique, 101(3), 8-13.

Moisan, M. (2013). Garder le cap sur le développement global des jeunes enfants. L’importance des mots utilisés pour parler de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle. Québec : Direction du développement des enfants, Direction générale des politiques, Ministère de la Famille, Gouvernement du Québec. Disponible ici.

Pagani, L. S., et autres (2011). Prédire la réussite scolaire des enfants en quatrième année à partir de leurs habiletés cognitives, comportementales et motrices, Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ 1998-2010). Québec : Institut de la statistique du Québec, vol. 6, fascicule 1. 

Simard, M., Tremblay, M-E., Lavoie, A. et Audet, N. (2013). Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2012. Québec : Institut de la statistique du Québec.

Williams, R., et autres (2012). La promesse de la petite enfance : Pendant combien de temps les enfants devraient-ils attendre? Société canadienne de pédiatrie, 17(10), 537-538.