Conciliation travail-famille : de quelles mesures voulons-nous nous doter pour soutenir nos familles d’aujourd’hui ?
 
    	
			
	
		
    La tournée régionale sur la conciliation travail-famille, organisée par Premières en affaires en collaboration avec l’Observatoire des tout-petits, s’est arrêtée à Québec le 22 mars dernier à l’hôtel 71, au cœur du Vieux-Québec. Plus d'une cinquantaine d'acteurs des milieux des affaires et municipal se sont ainsi réunis pour discuter de l'impact du conflit travail-famille sur l’économie, les entreprises et les parents travailleurs.
Animée par Marie Grégoire, éditrice de Premières en affaires, la table éditoriale s’est déroulée en compagnie des panélistes suivants :
- Pierre Graff, président de la Jeune chambre de commerce de Québec, et vice-président, Ross Stratégie Conseil
- Sébastien Lesage, président-directeur général, Le Canard Goulu Inc.
- Steeve Verret, membre du comité exécutif et conseiller du district de Lac-Saint-Charles, Ville de Québec
- Amélie Landry, conseillère du district de Bienville, Ville de Lévis
- Louise Cordeau, présidente du Conseil du statut de la femme
- Marie-Eve Brunet Kitchen, ex-élue de la Ville de Montréal qui a porté le dossier du congé parental chez les élus municipaux et présentement directrice de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille.
Ces derniers se sont à tour de rôle prononcés sur l'enjeu de la conciliation travail-famille qui, dans un contexte de plein emploi, devient un critère important dans les choix professionnels des travailleurs. Au terme d’un débat animé, différentes actions à poser collectivement ont été évoquées par les panélistes pour que l’équilibre travail-famille devienne une norme sociale pour les travailleurs, les employeurs et les élus. Certains panélistes ont d'ailleurs cosigné une lettre d'opinion parue dans les médias à la suite de l'événement.
Des données sur la conciliation travail-famille qui font réagir
Selon un sondage commandé par le Réseau pour un Québec Famille, 57 % des parents interrogés trouvent que la société n’est pas accommodante pour la conciliation travail-famille. Un peu plus de la moitié des parents (55 %) seraient même prêts à changer d’emploi si on leur offrait de meilleures mesures de conciliation travail-famille.
« Loin d’être un luxe, les mesures de conciliation travail-famille sont une nécessité. Elles permettent notamment de diminuer l’absentéisme et d’améliorer la productivité des travailleurs, mais également de favoriser la diminution du stress parental et donc de contribuer au bon développement des enfants », soulève Fannie Dagenais, directrice de l’Observatoire des tout-petits.
Enfin, cette table éditoriale, constituée d'échanges dynamiques entre les panélistes et les membres de l'audience, aura permis d'aborder de front la question de la conciliation travail-famille et de faire émerger des solutions concrètes visant à faire du Québec une véritable société famille.
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