Observatoire des tout-petits

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2 mars 2019

Résultats de l’EQPPEM : la réalité familiale des tout-petits québécois

Résultats de l’EQPPEM : la réalité familiale des tout-petits québécois
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Le 28 février dernier, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a diffusé les résultats de l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de la maternelle (EQPPEM) réalisée en 2017 auprès de 11 500 enfants de la maternelle. Ces nouvelles données apportent un éclairage intéressant sur le vécu des tout-petits québécois dans les années qui précèdent leur arrivée à l’école.

L’enquête dresse, entre autres, un portrait de leur environnement familial.

  • 26 % des enfants de la maternelle vivent dans une famille à faible revenu.
  • 54 % des enfants vivent dans une famille où au moins un parent détient un diplôme universitaire.
  • 82 % des enfants de la maternelle parlent habituellement français à la maison, 9 % parlent couramment l’anglais, 3,7 % parlent français et anglais et 5 % parlent uniquement une langue autre que le français ou l’anglais.
  • 18 % des tout-petits québécois ne vivent pas avec leurs deux parents. Parmi les enfants dont les parents sont séparés, la moitié avait vécu la séparation avant l’âge de 2 ans et demi.
  • 14 % des tout-petits vivent dans une famille monoparentale et 10 % dans une famille recomposée.
  • 41 % des enfants se sont fait lire ou raconter des histoires tous les jours.
  • La grande majorité des enfants ont des parents ayant une famille et des amis qui les aident à se sentir à l’abri du danger, en sécurité et heureux. De plus, 95 % des enfants ont des parents qui peuvent compter sur certaines personnes de leur entourage en cas d’urgence.

L’EQPPEM décrit également l’environnement physique dans lequel les tout-petits de la maternelle habitent.

  • 18 % des enfants ont déménagé deux fois ou plus dans les cinq dernières années.
  • 92 % résident dans un quartier où les enfants peuvent jouer dehors durant la journée en sécurité.
  • 91 % demeurent dans un quartier caractérisé par la présence de parcs, de terrains de jeux et d’endroits sécuritaires pour jouer.

Quel effet du parcours préscolaire sur le développement des tout-petits ?

Le croisement des résultats de l’EQPPEM avec ceux de l’Enquête sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) a permis d’identifier certaines caractéristiques du parcours préscolaire associées à une plus grande vulnérabilité des tout-petits.

  • Les enfants dont les parents ont un diplôme de niveau secondaire ou aucun diplôme sont plus susceptibles que les enfants dont les parents ont un diplôme universitaire d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement.
  • Les enfants de famille recomposée ou monoparentale sont plus nombreux, en proportion, que ceux de familles intactes à être vulnérables dans au moins un domaine de développement.
  • Les enfants dont les parents ont déménagé deux ou trois fois ou plus dans les cinq années précédant l’enquête sont plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement.
  • Les enfants vivant dans une famille où le soutien social est plus faible sont plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de leur développement.

Pour en savoir plus : 

Consultez les rapports complets de l’Institut de la statistique du Québec