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19 février 2019

Dévoilement de l’étude – La paternité au Québec: un état des lieux

	Dévoilement de l’étude – La paternité au Québec: un état des lieux
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Une nouvelle étude réalisée auprès de 2 000 pères québécois d’enfants de 0 à 18 ans révèle que si la paternité est une expérience vécue positivement pour 98 % d’entre eux, la majorité (53 %) estime que la paternité n’est pas suffisamment valorisée.

Cette étude, réalisée par Substance Stratégies à la demande du Regroupement pour la valorisation de la paternité, jette un éclairage inédit sur la façon dont les pères québécois vivent leur expérience parentale.

« Le dossier de la paternité est un projet de société rassembleur permettant de faire avancer la norme sociale. Soutenir les pères et promouvoir leur engagement permet de soutenir également les enfants, les mères, toute la famille et de favoriser une meilleure égalité entre parents. C’est donc avec le désir de mieux comprendre ce qui renforce le désir des pères de s’affirmer que le RVP a commandé ce sondage », explique Raymond Villeneuve, directeur du Regroupement pour la valorisation de la paternité.

Quelques données-clés sur l'expérience des pères

  • 98 % des pères qualifient leur expérience parentale de « très positive » (69 %) ou « plutôt positive » (29 %).

  • Le sentiment de fierté est celui que la paternité leur procure avec le plus d’intensité. Appelés à évaluer différents sentiments sur une échelle de 5 points, les pères donnent une note moyenne de 4,7 pour la « fierté », 4,5 pour la « satisfaction », 4,1 pour le « plaisir » et 3,1 pour le « stress ou l’anxiété ».

  • La gestion du temps est l’élément le plus difficile dans le quotidien des pères, autant pour pouvoir s’acquitter de toutes leurs obligations (38 %) que pour leur couple (38 %).

  • Les deux périodes du développement des enfants jugées les plus difficiles par les pères sont les trois premiers mois suivant la naissance (35 % qualifient cette période de plutôt ou très difficile), ainsi que l’adolescence (37 %). À titre de comparaison, les périodes entre les deux sont jugées plutôt ou très difficiles par une proportion de pères variant entre 17 % et 25 %.

  • 53 % estiment que l’implication du père n’est pas valorisée au même titre que celle de la mère.

Pour en savoir plus sur l’étude :

Pour plus de données sur l'engagement paternel :

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