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22 février 2019

Un projet pilote visant la subvention de l’achat de fruits et légumes pour venir en aide aux familles défavorisées

	Un projet pilote visant la subvention de l’achat de fruits et légumes pour venir en aide aux familles défavorisées
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Dans un rapport de recherche publié dernièrement, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) présentait l’analyse de la faisabilité et de l’acceptabilité sociale d’une subvention pour l’achat de fruits et légumes visant les ménages à faible revenu.

6 groupes de discussion ont été menés avec des membres de ménages défavorisés dans les régions de Montréal et Québec. 10 entrevues ont également été réalisées auprès de personnes œuvrant dans des organisations ayant une expertise liée à la mise en œuvre potentielle d'une telle intervention.

L’INSPQ rapporte que l'acceptabilité sociale de l’intervention auprès des populations ciblées était unanime. Certains soulignaient que le risque de stigmatisation était bien présent mais, au final, ces risques étaient jugés comme étant moindres que les bénéfices liés à l’intervention. Pour ce qui est de la faisabilité, il apparaît comme réaliste de mettre en œuvre, dans le contexte québécois, une intervention économique telle que proposée, même si certains obstacles techniques doivent être surmontés.

5 principes directeurs se dégagent pour guider la conception et la mise en œuvre d’un tel programme au Québec :

  • La simplicité de l’utilisation d'un coupon ou d'une carte, pour réduire le risque de stigmatisation en diminuant la visibilité de la transaction et pour réduire les coûts pour les marchands ;

  • La proximité des lieux d’utilisation des coupons ;

  • L'importance d’adapter l’intervention aux réalités de l’offre alimentaire de proximité, dans le milieu d’intervention ;

  • Une conception et mise en oeuvre de l'intervention réalisées en partenariat avec les acteurs communautaires et commerciaux du lieu d’intervention ;

  • Une intervention conçue de sorte à maximiser les co-bénéfices pour non seulement viser l’augmentation de la consommation de fruits et légumes au sein des populations défavorisées, mais aussi, lorsque le contexte local s’y prête, contribuer à l’atteinte d’autres objectifs socio-économiques, tels que la promotion et la valorisation des produits bioalimentaires du Québec.

Consultez le rapport de l'INSPQ

 
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