L'Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants a récemment mis à jour une synthèse des écrits sur l’impact du faible revenu en période prénatale et en début de période postnatale sur le développement psychosocial des enfants.

En résumé :

• 12,9 % des enfants canadiens vivaient sous le seuil de faible revenu en 2011.
• La pauvreté constante est plus nuisible que la pauvreté temporaire.
• Les enfants issus de familles à faible revenu vont, plus fréquemment que les autres:
   o vivre un échec scolaire en début de scolarisation,
   o souffrir de problèmes comportementaux.
• Le revenu des familles semblerait avoir moins d’impact sur le développement des enfants que certains autres facteurs associés à la pauvreté tels que :
  o le manque de soutien de la communauté ;
  o la monoparentalité ;
  o le faible niveau d’études des parents ;
  o la dépression maternelle ;
  o la nutrition ;
  o le faible poids à la naissance ;
  o la mauvaise santé du nourrisson.

Certaines mesures seraient plus efficaces pour assurer le développement psychosocial et contrer les problèmes de comportement des enfants de familles à faible revenu. Par exemple :
• les programmes de suppléments alimentaires pour les femmes enceintes (type OLO),
• les visites à domicile.

Afin de faciliter l’accès aux interventions et aux programmes, il faudrait :
• améliorer la compréhension des parents et intervenants en matière de développement normal ou problématique ;
• mieux comprendre la perception qu’ont les familles à faible revenu des services sociaux ;
• offrir un soutien financier pour le transport et des programmes gratuits ou à faible coût ;
• proposer des services de garde de qualité ;
• adapter les interventions aux horaires, lieux, niveau d’alphabétisation, langues et cultures des bénéficiaires ;
• évaluer les interventions et programmes offerts.

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