Observatoire des tout-petits

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18 février 2017

Cultiver l'esprit d'innovation dès les premières années de la vie

	Cultiver l'esprit d'innovation dès les premières années de la vie
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Marie-Josée Lamothe, directrice générale pour le Québec chez Google, fait valoir l’importance de développer l’imagination et la capacité à innover chez nos tout-petits pour bâtir le Québec de demain.


Selon vous, pourquoi faut-il se préoccuper du sort de nos petits citoyens de 0 à 5 ans?

Ces tout-petits sont nos futurs penseurs, nos futurs entrepreneurs, leaders et travailleurs. Et ils sont à un âge où leur esprit est particulièrement ouvert, alors il est important d’assurer leur bon développement et d’être présent pour eux pendant cette période.

Quel lien faites-vous entre le bon développement des tout-petits et la prospérité du Québec?

Pour moi, il y a un lien direct entre la croissance économique et l’innovation. Et l’innovation passe par l’imaginaire et la réinvention des choses, des aptitudes qui se cultivent dès les premières années de la vie. C’est en créant les conditions nécessaires pour développer la curiosité, l’imaginaire et l’aptitude à la résolution de problèmes dès la petite enfance et tout au long du parcours scolaire que le Québec continuera d’être compétitif sur le plan économique.

Les tout-petits posent constamment des questions, et les plus grandes innovations viennent de gens qui ont osé poser des questions et trouver des façons imaginatives de résoudre des problèmes. Il faut soutenir le développement des parties de leur cerveau qui permettent l'interrogation, la créativité et l’innovation.

Le Portrait de l’Observatoire des tout-petits indique que, de 2004 à 2015, la proportion de mères de jeunes enfants en emploi est passée de 73,7 % à 77,4 % dans les familles biparentales. Que pensez-vous de la conciliation travail-famille au Québec?

Ce qui est formidable au Québec, c’est que nous bénéficions de congés parentaux avantageux, puis de services de garde accessibles à tous. Je vois aussi de plus en plus d’entreprises qui offrent des horaires flexibles aux employés ayant de jeunes enfants et qui mettent l’accent sur des objectifs d’affaires à atteindre plutôt que sur la présence au bureau à heures fixes. C’est mon cas chez Google, et je dois dire que ça m’aide beaucoup en tant que mère de trois enfants !

Pour consulter l'article complet, consulter le dossier Le bien-être des tout-petits : un enjeu économique, fruit d'une collaboration entre l'Observatoire des tout-petits et le journal Les Affaires. Marie-Josée Lamothe, Michel Leblanc, Monique F. Leroux, Marcelin Joanis et Pascale Pageau y sont interviewés.