26 mai 2020
Comment prévenir la maltraitance?
Les causes de la maltraitance envers les tout-petits sont, en général, multiples et étroitement associées entre elles. Plusieurs études ont démontré qu’aucun facteur de risque n’est responsable à lui seul de la violence et de la maltraitance envers les tout-petits. Le stress vécu par les parents, le manque de soutien, les symptômes dépressifs ainsi que le fait de vivre dans des conditions difficiles comme la pauvreté peuvent accroître le risque que des situations de maltraitance se produisent au sein des familles.
Agir sur les facteurs de risque pour prévenir la maltraitance
Plusieurs mesures sociales ont démontré leur efficacité ou se sont avérées prometteuses pour agir sur les facteurs de risque et prévenir la maltraitance :
Favoriser l’accès à des logements et à des milieux de vie de qualité
Une corrélation existe entre le surpeuplement de la résidence familiale et le nombre de fois où un parent rapporte avoir frappé ou giflé un de ses enfants au cours de la dernière semaine. Des études ont également observé une association entre la défavorisation du voisinage et la maltraitance.
Une corrélation existe entre le surpeuplement de la résidence familiale et le nombre de fois où un parent rapporte avoir frappé ou giflé un de ses enfants au cours de la dernière semaine. Des études ont également observé une association entre la défavorisation du voisinage et la maltraitance.
Renforcer le soutien économique aux familles
Les enfants issus de milieux défavorisés, mais dont la famille peut bénéficier d’un programme d’aide sociale, sont moins susceptibles de faire l’objet d’un signalement retenu par les services de protection de la jeunesse. L'aide financière pourrait diminuer la probabilité qu'un enfant fasse l'objet d'un signalement aux services de protection de la jeunesse. Les programmes visant à réduire l'insécurité alimentaire ont également démontré leur efficacité pour diminuer les risques qu'un enfant fasse l'objet d'un signalement retenu. Les crédits d'impôt pour les familles avec enfants, l'aide au logement et les politiques de conciliation famille-travail sont d'autres pistes pour mieux soutenir économiquement les familles.
Les enfants issus de milieux défavorisés, mais dont la famille peut bénéficier d’un programme d’aide sociale, sont moins susceptibles de faire l’objet d’un signalement retenu par les services de protection de la jeunesse. L'aide financière pourrait diminuer la probabilité qu'un enfant fasse l'objet d'un signalement aux services de protection de la jeunesse. Les programmes visant à réduire l'insécurité alimentaire ont également démontré leur efficacité pour diminuer les risques qu'un enfant fasse l'objet d'un signalement retenu. Les crédits d'impôt pour les familles avec enfants, l'aide au logement et les politiques de conciliation famille-travail sont d'autres pistes pour mieux soutenir économiquement les familles.
Soutenir les parents
Les enfants suivis par un professionnel formé pour détecter la maltraitance et pour accompagner les parents dans leur rôle sont moins susceptibles d’être victimes de maltraitance ou de subir des agressions physiques mineures et psychologiques.
Les enfants suivis par un professionnel formé pour détecter la maltraitance et pour accompagner les parents dans leur rôle sont moins susceptibles d’être victimes de maltraitance ou de subir des agressions physiques mineures et psychologiques.
Offrir des services éducatifs à la petite enfance de qualité
En offrant de la stimulation et de l’encadrement aux enfants de même qu’un répit et un soutien aux parents, les services éducatifs à la petite enfance de qualité pourraient contribuer à réduire le risque de mauvais traitements.
En offrant de la stimulation et de l’encadrement aux enfants de même qu’un répit et un soutien aux parents, les services éducatifs à la petite enfance de qualité pourraient contribuer à réduire le risque de mauvais traitements.
Agir sur les normes sociales pour promouvoir des pratiques parentales positives
Le recours à la punition corporelle est moins fréquent et les méthodes disciplinaires non violentes sont plus utilisées dans les pays qui ont adopté une loi contre toute forme de punition corporelle. Ces lois peuvent avoir une incidence sur la maltraitance, car la frontière entre la punition corporelle et l’abus est mince. Puisque les risques d’escalade sont élevés, une punition corporelle peut rapidement devenir de la violence physique sévère.
Le recours à la punition corporelle est moins fréquent et les méthodes disciplinaires non violentes sont plus utilisées dans les pays qui ont adopté une loi contre toute forme de punition corporelle. Ces lois peuvent avoir une incidence sur la maltraitance, car la frontière entre la punition corporelle et l’abus est mince. Puisque les risques d’escalade sont élevés, une punition corporelle peut rapidement devenir de la violence physique sévère.
Animation: JHP Production