Répartition des familles ayant des enfants âgés de 0 à 5 ans selon qu’ils ont un médecin de famille ou un pédiatre pour leurs enfants de 0 à 5 ans
Définition de l’indicateur
Répartition des familles ayant des enfants âgés de 0 à 5 ans selon qu’ils ont un médecin de famille ou un pédiatre pour leurs enfants de 0 à 5 ans.
Notes importantes sur la définition
Cet indicateur provient de l’Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans 2015.
Il est obtenu à partir des questions suivantes :
- Si le ménage compte un seul enfant de 0-5 ans, «Est-ce que votre enfant de 0 à 5 ans a un médecin de famille ou un pédiatre? Exclut le médecin d’une clinique sans rendez-vous, même si l’enfant l’a vu 2-3 fois et exclut tout autre médecin spécialiste. » Les choix de réponse sont : 1) Oui ; 2) Non
- Si le ménage compte deux enfants ou plus de 0-5 ans, « Est-ce que vos enfants de 0 à 5 ans ont un médecin de famille ou un pédiatre? Exclut le médecin d’une clinique sans rendez-vous, même si l’enfant l’a vu 2-3 fois et exclut tout autre médecin spécialiste.» Les choix de réponse sont : 1) Oui, tous; 2) Oui, certain(s); 3) Non
Pour les analyses régionales, les comparaisons se font entre chaque région administrative et le reste du Québec qui fait référence à l’ensemble des régions du Québec, excluant la région concernée.
Données provinciales
Source des données
Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans 2015 (EQEPE)
Faits saillants provinciaux
En 2015, environ 89 % de familles ont un médecin de famille ou un pédiatre pour tous leurs enfants de 0 à 5 ans alors que près de 2,0 % de familles ont indiqué en avoir pour certains de leurs enfants de 0 à 5 ans seulement. C’est donc près d’une famille sur 10 (9 %) qui a déclaré ne pas avoir de médecin de famille ou de pédiatre pour ses enfants de 0 à 5 ans.
Auteur des faits saillants provinciaux
Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
Données régionales
Source des données
Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans 2015 (EQEPE)
Faits saillants régionaux
Comparativement au reste du Québec, les régions de l'Estrie, de l'Outaouais, de l'Abitibi-Témiscamingue et de la Côte-Nord ont chacune une proportion plus élevée de familles qui ont déclaré ne pas avoir de médecin de famille ou de pédiatre pour leurs enfants de 0 à 5 ans. Il convient de souligner que c'est en Estrie et en Abitibi-Témiscamingue qu'on trouve aussi, toutes proportions gardées, un nombre plus élevé de familles qui ont déclaré avoir un médecin de famille ou un pédiatre seulement pour certains de leurs enfants de 0 à 5 ans.
Par ailleurs, six régions administratives se démarquent du reste du Québec par une proportion plus élevée de familles qui ont un médecin de famille ou un pédiatre pour tous leurs enfants de 0 à 5 ans. Il s’agit du Bas-Saint-Laurent, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, de Chaudière-Appalaches, des Laurentides et du Centre-du-Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Institut de la statistique du QuébecQuels sont les effets pour les tout-petits?
L’accès aux services de santé pendant la grossesse et la première année de vie de l’enfant peut réduire les risques de naissances de faible poids et de mortalité infantile chez les enfants de familles défavorisées.
Certaines conditions facilitent l’accès aux services de santé pour ces familles : la proximité des services, un processus de prise de rendez-vous efficace, la sensibilisation du personnel aux besoins des parents, l’équité dans les services, le travail en partenariat, etc. Des délais d’attente ralentissent toutefois l’accès aux services de santé. Au Canada, parmi les enfants en attente d’une chirurgie, le temps d’attente dépasse le délai maximal prévu pour le quart d’entre eux (notamment pour les chirurgies dentaires, ophtalmologiques, plastiques, oncologiques, les neurochirurgies et les chirurgies cardiaques). Ces délais peuvent nuire à la santé et à la qualité de vie des enfants (douleur, détresse émotionnelle, complications, etc.), et même avoir des conséquences irréversibles au plan de leur développement. À l’inverse, un accès rapide aux services de santé permet, par exemple, de détecter précocement les troubles du spectre de l'autisme et, en conséquence, d’améliorer les résultats des interventions auprès de ces enfants.
Recension
Bibliothèques du CHU Sainte-JustineRédaction
Observatoire des tout-petitsRéférences
Aizer, A. et Currie, J. (2014). The intergenerational transmission of inequality: maternal disadvantage and health at birth. Science, 344(6186), 856-861.
Globerman, Steven (2013). Reducing Wait Times for Health Care : What Canada Can Learn from Theory and International Experience. Fraser Institute.
Institut canadien d’information sur la santé (2012). Les soins de santé au Canada 2012 : regard sur les temps d’attente. Ottawa, ON : ICIS.
Maharaj, V., Rahman, F. et al. (2014). Tackling child health inequalities due to deprivation: using health equity audit to improve and monitor access to a community paediatric service. Child Care Health Dev, 40(2), 223-230.
National Child and Youth Health Coalition (2006). Children wait too. National Paediatric Surgical Wait Times Strategy. Final Report.