Proportion d’enfants de maternelle 5 ans vivant dans un logement présentant au moins une forme de nuisance
Définition de l’indicateur
Proportion d'enfants de maternelle 5 ans qui vivaient dans un logement présentant au moins une forme de nuisance dans les 12 mois précédant l'enquête parmi l'ensemble des enfants de maternelle 5 ans.
Les formes de nuisance peuvent comprendre des moisissures, des odeurs, des problèmes d'insectes ou de rongeurs, etc.
Données provinciales
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022.
Faits saillants provinciaux
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecDonnées régionales
Notes graphiques
x Données confidentielles.
* Précision passable, coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.
** Coefficient de variation supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022.
Faits saillants régionaux
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, la proportion d'enfants de maternelle qui vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête était:
- plus élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Montréal
- moins élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Bas-Saint-Laurent, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Laurentides et Centre-du-Québec.
En 2022, dans le Bas-Saint-Laurent, 7,0 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, 6,4 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, dans la région de la Capitale-Nationale, 5,9 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Mauricie, 10,6 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Estrie, 9,0 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, à Montréal, 18 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Outaouais, 11,1 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Abitibi-Témiscamingue, 10,1 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, sur la Côte-Nord, 9,2 %** des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, 8,6 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Chaudière-Appalaches, 5,6 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, à Laval, 9,5 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans Lanaudière, 9,0 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans les Laurentides, 8,1 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Montérégie, 9,6 % des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans le Centre-du-Québec, 6,5 %* des enfants de maternelle vivaient dans un logement où on retrouvait au moins une forme de nuisance, comme de la moisissure, des odeurs ou des problèmes d’insectes ou de rongeurs dans les douze mois précédant l’enquête. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petitsQuels sont les effets pour les tout-petits?
Selon l’Enquête québécoise sur la parentalité 2022, le quart des parents d’enfants de 0 à 5 ans considère qu’ils n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins de base de leur famille, dont se loger.
Exacerbée par la crise de l’habitation qui sévit au Québec, cette préoccupation s’ajoute à d’autres sources de stress que vivent les parents. Cette accumulation de facteurs de stress peut avoir des répercussions sur les tout-petits, puisqu’elle peut rendre les parents moins disposés à bien répondre aux besoins de leurs enfants.
Les caractéristiques des logements dans lesquels vivent les tout-petits peuvent également influencer leur développement. Notamment, le fait de vivre dans un logement non abordable est associé à un plus grand risque de retard de développement sur les plans physique, émotif, cognitif, langagier et social. Par exemple, en ce qui a trait au développement physique, les tout-petits qui habitent dans un logement trop dispendieux pour leurs parents ont souvent un plus petit poids que les autres enfants du même âge. Ce phénomène peut s’expliquer par le fait que les parents ont alors moins d’argent à consacrer à l’alimentation de leurs tout-petits.
De plus, il existe un lien entre les caractéristiques d’un logement et le risque qu’un enfant soit victime de maltraitance. Des études font une association entre les caractéristiques d’un logement (ex. : bruit, surpeuplement, nombreux va-et-vient) et la qualité des interactions verbales parent-enfant, la sensibilité parentale et le sentiment de compétence parentale.
Enfin, en ce qui a trait à la salubrité, les enfants de maternelle qui vivent dans un logement dans lequel on retrouve au moins une forme de nuisance (présence de moisissure, d’odeurs, problèmes d’insectes ou de rongeurs) sont plus vulnérables sur le plan du développement que ceux qui vivent dans un milieu sans nuisance. De plus, les enfants en bas âge qui vivent dans des logements insalubres sont plus susceptibles de développer des problèmes de santé, tels que l’asthme.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfantsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.
BORNEHAG, C.G., J. SUNDELL et T. SIGSGAARD. « Dampness in buildings and health (DBH): Report from an ongoing epidemiological investigation on the association between indoor environmental factors and health effects among children in Sweden », Indoor Air, vol. 14, no 7, p. 59-66, 2004.
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TAYLOR, L.A. « Housing And Health: An Overview Of The Literature », Health Affairs Health Policy Brief. [En ligne], 2018. https://www.healthaffairs.org/do/10.1377/hpb20180313.396577/full/.