Familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivant dans des logements nécessitant des réparations majeures
Définition de l’indicateur
Familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans qui estiment occuper un logement nécessitant des réparations majeures. Il s'agit notamment de logements où la plomberie ou l’installation électrique est défectueuse, ou de logements qui ont besoin de réparations structurelles aux murs, sols ou plafonds.
Notes importantes sur la définition
Il s'agit des familles de recensement dans les ménages privés propriétaires ou locataires, non agricoles et hors réserves avec au moins un enfant de 0 à 5 ans.
La publication de ces données sur le site Web de l'Observatoire des tout-petits ne constitue pas une approbation par Statistique Canada.
Données provinciales
Notes graphiques
Les données de 2011 ne sont pas présentées, car elles ne sont pas comparables aux autres années en raison de changements méthodologiques apportées en 2011.
Source des données
Statistique Canada, Recensements de 2001, 2006, 2016 et 2021, données adaptées par l’Institut de la statistique du Québec.
Faits saillants provinciaux
En 2021, 7,8 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans habitaient dans un logement nécessitant des réparations majeures dans l’ensemble du Québec. Cette proportion est demeurée stable entre 2001 et 2021.
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
Les données ne sont pas disponibles pour les réserves et les établissements autochtones partiellement dénombrés et ne sont pas comprises dans les totalisations.
Données régionales
Notes graphiques
Les données de 2011 ne sont pas présentées, car les changements méthodologiques apportés en 2011 dans le programme de recensement limitent le potentiel de comparaison avec les années précédentes et subséquentes.
Source des données
Statistique Canada, Recensements de 2006, 2016 et 2021, données adaptées par l’Institut de la statistique du Québec.
Faits saillants régionaux
En 2021, dans le Bas-Saint-Laurent, 8,3 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 10,3 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, 6,5 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 8,6 %. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, dans la région de la Capitale-Nationale, 6,4 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 8,1 %. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, en Mauricie, 7,5 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 10,5 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, en Estrie, 8,0 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 9,5 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, à Montréal, 10,2 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 11,7 %. La proportion en 2021 était plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, en Outaouais, 7,1 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 8,9 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, en Abitibi-Témiscamingue, 9,3 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 11,5 %. La proportion en 2021 était plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, sur la Côte-Nord, 8,6 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 14,6 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, dans le Nord-du-Québec, 23,1 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 30,9 %. La proportion en 2021 était plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, 9,2 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 11,5 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, en Chaudière-Appalaches, 5,8 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 7,4 %. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, à Laval, 7,4 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 7,0 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, dans Lanaudière, 6,3 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 7,0 %. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, dans les Laurentides, 6,3 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 6,8 %. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2021, en Montérégie, 7,0 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 7,6 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2021, dans le Centre-du-Québec, 5,4 % des familles avec au moins un enfant de 0 à 5 ans vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle qui était de 7,8 %. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
Au besoin, les données de 2001 sont disponibles dans le tableau des données régionales téléchargeable.
Selon les nouvelles limites territoriales des régions administratives entrées en vigueur le 28 juillet 2021. À cette date, les MRC de La Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi ont changé de région administrative, passant de la Montérégie à l’Estrie.
Les données ne sont pas disponibles pour les réserves et les établissements autochtones partiellement dénombrés et ne sont pas comprises dans les totalisations.
Quels sont les effets pour les tout-petits?
Selon l’Enquête québécoise sur la parentalité 2022, le quart des parents d’enfants de 0 à 5 ans considère qu’ils n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins de base de leur famille, dont se loger.
Exacerbée par la crise de l’habitation qui sévit au Québec, cette préoccupation s’ajoute à d’autres sources de stress que vivent les parents. Cette accumulation de facteurs de stress peut avoir des répercussions sur les tout-petits, puisqu’elle peut rendre les parents moins disposés à bien répondre aux besoins de leurs enfants.
Les caractéristiques des logements dans lesquels vivent les tout-petits peuvent également influencer leur développement. Notamment, le fait de vivre dans un logement non abordable est associé à un plus grand risque de retard de développement sur les plans physique, émotif, cognitif, langagier et social. Par exemple, en ce qui a trait au développement physique, les tout-petits qui habitent dans un logement trop dispendieux pour leurs parents ont souvent un plus petit poids que les autres enfants du même âge. Ce phénomène peut s’expliquer par le fait que les parents ont alors moins d’argent à consacrer à l’alimentation de leurs tout-petits.
De plus, il existe un lien entre les caractéristiques d’un logement et le risque qu’un enfant soit victime de maltraitance. Des études font une association entre les caractéristiques d’un logement (ex. : bruit, surpeuplement, nombreux va-et-vient) et la qualité des interactions verbales parent-enfant, la sensibilité parentale et le sentiment de compétence parentale.
Enfin, en ce qui a trait à la salubrité, les enfants de maternelle qui vivent dans un logement dans lequel on retrouve au moins une forme de nuisance (présence de moisissure, d’odeurs, problèmes d’insectes ou de rongeurs) sont plus vulnérables sur le plan du développement que ceux qui vivent dans un milieu sans nuisance. De plus, les enfants en bas âge qui vivent dans des logements insalubres sont plus susceptibles de développer des problèmes de santé, tels que l’asthme.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfantsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
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