Proportion des parents d'au moins un enfant de 0 à 5 ans percevant que leurs revenus sont insuffisants pour répondre aux besoins de base de leur famille
Définition de l’indicateur
Proportion de parents d'au moins un enfant de 0 à 5 ans percevant que leurs revenus sont insuffisants pour répondre aux besoins de base de leur famille (logement, alimentation et vêtements).
Données provinciales
Notes graphiques
Les parents qui avaient uniquement un ou des enfants de moins de 6 mois étaient exclus de l’enquête.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la parentalité 2022, compilation spéciale.
Faits saillants provinciaux
En 2022, le quart des parents d’enfants de 0 à 5 ans (25,4 %) considérait qu’il n'avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille (logement, alimentation et vêtements).
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecDonnées régionales
Notes graphiques
Les parents qui avaient uniquement un ou des enfants de moins de 6 mois étaient exclus de l’enquête.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la parentalité 2022, compilation spéciale.
Faits saillants régionaux
Selon l'Enquête québécoise sur la parentalité 2022, la proportion des parents d’enfants de 0 à 5 ans qui considéraient qu’ils n’avaient pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille était :
• plus élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Montréal, Outaouais et Laval
• moins élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Mauricie, Nord-du-Québec et Centre-du-Québec.
En 2022, dans le Bas-Saint-Laurent, plus du quart (26,9 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, plus du cinquième (22,1 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans la région de la Capitale-Nationale, plus du cinquième (22,6 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Mauricie, environ le cinquième (20,3 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Estrie, plus du cinquième (21,6 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, à Montréal, plus du quart (28,4 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Outaouais, plus du quart (29,8 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Abitibi-Témiscamingue, plus du cinquième (22,4 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, sur la Côte-Nord, plus du cinquième (20,8 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans le Nord-du-Québec, près du cinquième (18,9 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, près du quart (24,0 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Chaudière-Appalaches, environ le quart (24,7 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, à Laval, environ le tiers (33,0 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, dans Lanaudière, environ le quart (25,5 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans les Laurentides, environ le quart (24,5 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Montérégie, près du quart (24,2 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans le Centre-du-Québec, près du cinquième (19,2 %) des parents d’enfants de 0 à 5 ans considérait qu’il n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de base de sa famille, soit l’alimentation, le logement et les vêtements. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecQuels sont les effets pour les tout-petits?
Selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, les enfants qui vivent dans un ménage à faible revenu sont plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement.
L’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, 1reʳᵉ édition, a quant à elle démontré que les enfants issus d’un ménage à faible revenu obtiendraient des résultats scolaires inférieurs à la moyenne en première année.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfantsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.
LEMELIN, J-P., et M. BOIVIN. « Mieux réussir dès la première année : l’importance de la préparation à l’école », Institut de la statistique du Québec, vol. 4, no 2, 2007.