Répartition des enfants de 0 à 5 ans selon la langue parlée le plus souvent à la maison
Définition de l’indicateur
Répartition des enfants de 0 à 5 ans selon la langue parlée le plus souvent à la maison. Pour un enfant n'ayant pas encore appris à parler, il s'agit de la langue utilisée le plus souvent à la maison pour communiquer avec lui. Lorsque plus d'une langue est parlée à l'enfant, la langue parlée le plus souvent à la maison est celle qui l'est effectivement le plus souvent. Si plus d'une langue sont parlées de manière égale à l'enfant, ces langues sont incluses dans la mesure.
Notes importantes sur la définition
La variable sur la langue parlée le plus souvent à la maison est dérivée d’une question à deux volets sur les langues parlées le plus souvent et régulièrement à la maison. Lors du Recensements de 2016, une personne devait d’abord mentionner la langue parlée le plus souvent à la maison, puis toutes les autres langues parlées régulièrement. En 2021, à l’inverse, une personne devait d’abord déclarer les langues parlées régulièrement à la maison. Les personnes qui ont indiqué qu’elles parlaient régulièrement plus d’une langue à la maison devaient ensuite préciser la langue qu’elles parlaient le plus souvent. Ce changement au questionnaire a eu une incidence sur la propension des individus à déclarer parler plus d’une langue le plus souvent à la maison; notamment, il peut être lié à la diminution au Québec, entre 2016 et 2021, des populations pour lesquelles le « français et une langue non officielle » sont parlées le plus souvent à la maison. Des comparaisons historiques doivent donc être faites avec précaution. Consulter le Guide de référence sur les langues du Recensement de 2021 de Statistique Canada pour plus d’information sur ce changement et sur la comparabilité des données au fil du temps. (Statistique Canada).
Données provinciales
Notes graphiques
En raison de changements méthodologiques, la donnée de 2011 n'est pas comparable à celles des autres années et n'a pas été incluse dans ce graphique.
Source des données
Statistique Canada, Recensements de population de 2006, 2016 et 2021. Adapté par l'Institut de la statistique du Québec.
Faits saillants provinciaux
En 2021, pour la majorité des enfants de 0 à 5 ans au Québec (75,9 %), le français était la langue parlée le plus souvent à la maison. Pour 10,1 % d’entre eux, c’était l’anglais et pour 8,6 % de ces enfants, il s’agissait d’une langue autre que le français et l’anglais.
La proportion d’enfants de 0 à 5 ans dont la langue parlée le plus souvent à la maison est le français a légèrement diminué depuis les dernières années, passant de 77,9 % en 2006 à 75,9 % en 2021.
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
La catégorie « Plus d'une langue » combine les catégories suivantes: Français et anglais; Anglais et Langue autre que le français et l’anglais; Français et Langue autre que le français et l’anglais; Français, anglais et Langue autre que le français et l’anglais.
La variable sur la langue parlée le plus souvent à la maison est dérivée d’une question à deux volets sur les langues parlées le plus souvent et régulièrement à la maison. Lors du Recensements de 2016, une personne devait d’abord mentionner la langue parlée le plus souvent à la maison, puis toutes les autres langues parlées régulièrement. En 2021, à l’inverse, une personne devait d’abord déclarer les langues parlées régulièrement à la maison. Les personnes qui ont indiqué qu’elles parlaient régulièrement plus d’une langue à la maison devaient ensuite préciser la langue qu’elles parlaient le plus souvent. Ce changement au questionnaire a eu une incidence sur la propension des individus à déclarer parler plus d’une langue le plus souvent à la maison; notamment, il peut être lié à la diminution au Québec, entre 2016 et 2021, des populations pour lesquelles le « Français et une langue non officielle » sont parlées le plus souvent à la maison. Des comparaisons historiques doivent donc être faites avec précaution. Consulter le Guide de référence sur les langues du Recensement de 2021 de Statistique Canada pour plus d’information sur ce changement et sur la comparabilité des données au fil du temps. (Statistique Canada).
En raison de l'arrondissement aléatoire des valeurs présentées dans les cellules individuelles, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles. Par ailleurs, la somme des répartitions en pourcentage, qui sont calculées à partir de données arrondies, ne correspond pas nécessairement à 100 %.
Quels sont les effets pour les tout-petits?
Grandir dans un environnement multilingue est une richesse et une source de stimulation cognitive importante qui pourrait avoir des effets positifs à long terme.
Toutefois, les bénéfices du multilinguisme ne sont pas toujours apparents à court terme. À titre d’exemple, selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, les enfants de maternelle dont le français n'est pas la langue parlée le plus souvent à la maison et qui sont scolarisés en français sont plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement.
Par ailleurs, toujours selon cette enquête, les enfants de maternelle dont l’anglais est la langue parlée le plus à la maison (avec ou sans autres langues, à l’exception du français) sont également plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement, ainsi que dans le domaine des habiletés de communications et des connaissances générales.
La fréquentation de services de garde éducatifs pourrait contribuer à exposer les tout-petits au français avant leur entrée à l’école, ce qui faciliterait cette transition pour les enfants multilingues et favoriserait leur réussite à long terme.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfantsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.
DESROSIERS, Hélène, Virginie NANHOU et Luc BELLEAU. L’adaptation psychosociale et scolaire des jeunes lors du passage au secondaire, Institut de la statistique du Québec, vol. 8, fascicule 2, 2016.