Observatoire des tout-petits

Données de recensement
? Les données de recensement sont des renseignements sur la situation démographique (âge, langue parlée, etc.), sociale (type de famille, niveau d’éducation, etc.) et économique des personnes qui vivent au pays.

Enfants de 0 à 5 ans dont les deux parents ou le parent seul résident au Canada depuis moins de 5 ans

Mis à jour le 13 novembre 2024

Définition de l’indicateur

Proportion d'enfants âgés de 0 à 5 ans au Québec dont les deux parents ou le parent seul résident au Canada depuis moins de 5 ans parmi l'ensemble des enfants de cet âge.

Le terme « immigrants » désigne les personnes nées à l’extérieur du Canada qui sont ou qui ont déjà été immigrants reçus ou résidents permanents, c'est-à-dire des personnes à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence.

Notes importantes sur la définition

La publication de ces données sur le site Web de l'Observatoire des tout-petits ne constitue pas une approbation par Statistique Canada.

Données provinciales

 
Survolez le graphique pour voir les données détaillées

Notes graphiques

Les données de 2011 ne sont pas présentées, car les changements méthodologiques apportés en 2011 dans le programme de recensement limitent le potentiel de comparaison avec les années précédentes et subséquentes. 

Source des données

Statistique Canada, Recensements de 2006, 2016 et 2021, données adaptées par l'Institut de la statistique du Québec.

Faits saillants provinciaux

En 2021, 15 645 tout-petits avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Ce nombre représente 3,1 % des tout-petits. À titre comparatif, cette proportion était de 3,8 % en 2006. La proportion d’enfants ayant des parents qui résidaient au Canada depuis moins de cinq ans s’est stabilisée entre 2006 et 2016, puis a légèrement diminué en 2021.

Auteur des faits saillants provinciaux

Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du Québec

Notes importantes

En raison de l'arrondissement aléatoire des valeurs présentées dans les cellules individuelles, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles. Par ailleurs, la somme des répartitions en pourcentage, qui sont calculées à partir de données arrondies, ne correspond pas nécessairement à 100 %.

Les données ne sont pas disponibles pour les réserves et les établissements autochtones partiellement dénombrés et ne sont pas comprises dans les totalisations.

Données régionales

 
 
 
Cliquez sur les régions souhaitées pour afficher les données
Survolez le graphique pour voir les données détaillées

Notes graphiques

* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence. 
** Coefficient de variation entre 25 % et 33 %; estimation imprécise, fournie à titre indicatif seulement.

º Les données liées à certaines catégories ne sont pas disponibles, car la fiabilité de la donnée ne peut être assurée.

Les données de 2011 ne sont pas présentées, car les changements méthodologiques apportés en 2011 dans le programme de recensement limitent le potentiel de comparaison avec les années précédentes et subséquentes. 

Source des données

Statistique Canada, Recensements de 2006, 2016 et 2021, données adaptées par l'Institut de la statistique du Québec.

Faits saillants régionaux

En 2021, la proportion d'enfants de 0 à 5 ans qui avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans était : 
- plus élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Montréal et Laval
- moins élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Bas-Saint-Laurent, Mauricie, Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.

La proportion d'enfants de 0 à 5 ans qui avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans était :
- plus élevée en 2021 qu'en 2006 dans ces régions : Capitale-Nationale, Mauricie, Outaouais, Laval, Laurentides et Montérégie
- moins élevée en 2021 qu'en 2006 dans ces régions : Montréal et Centre-du-Québec.


En 2021, 0,8 %* des enfants de 0 à 5 ans dans le Bas-Saint-Laurent avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021 comme en 2006, la quasi-totalité des enfants de 0 à 5 ans (99,8 %) au Saguenay–Lac-Saint-Jean n'avaient aucun parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans.

En 2021, 2,9 % des enfants de 0 à 5 ans dans la région de la Capitale-Nationale avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion était plus élevée que celle de 2006 (2,0%). La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.

En 2021, 1,2 %* des enfants de 0 à 5 ans en Mauricie avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion était plus élevée que celle de 2006, où elle était de 0,5 %**. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 2,1 % des enfants de 0 à 5 ans en Estrie avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 2,3 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.

En 2021, 7,1 % des enfants de 0 à 5 ans à Montréal avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 11,3 %. La proportion en 2021 était plus élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 3,3 % des enfants de 0 à 5 ans en Outaouais avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est plus élevée que celle de 2006, où elle était de 1,9 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.

En 2021, 1,0 %* des enfants de 0 à 5 ans en Abitibi-Témiscamingue avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 0,5 %* des enfants de 0 à 5 ans sur la Côte-Nord avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021 comme en 2006, la quasi-totalité des enfants de 0 à 5 ans (plus de 99 %) dans le Nord-du-Québec n'avaient aucun parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans.

En 2021 comme en 2006, la quasi-totalité des enfants de 0 à 5 ans (plus de 99 %) dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine n'avaient aucun parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans.

En 2021, 0,7 % des enfants de 0 à 5 ans en Chaudière-Appalaches avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 4,3 % des enfants de 0 à 5 ans à Laval avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est plus élevée que celle de 2006, où elle était de 2,6 %. La proportion en 2021 était plus élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 0,6 % des enfants de 0 à 5 ans dans Lanaudière avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est relativement similaire à celle de 2006, où elle était de 0,4 %*. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 0,9 % des enfants de 0 à 5 ans dans les Laurentides avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est plus élevée que celle de 2006, où elle était de 0,6 %*. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.

En 2021, 2,3 % des enfants de 0 à 5 ans en Montérégie avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est plus élevée que celle de 2006, où elle était de 1,7 %. La proportion en 2021 ne se distinguait pas significativement de celle du reste du Québec.

En 2021, 0,6 %* des enfants de 0 à 5 ans dans le Centre-du-Québec avaient au moins un parent qui résidait au Canada depuis moins de cinq ans. Cette proportion est moins élevée que celle de 2006, où elle était de 1,6 %*. La proportion en 2021 était moins élevée que celle du reste du Québec.

Auteur des faits saillants régionaux

Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du Québec

Notes importantes

Pour les analyses régionales, les comparaisons se font entre chaque région administrative et le reste du Québec, qui fait référence à l’ensemble des régions du Québec, sauf la région concernée.

Au besoin, les données de 1996 et 2001 sont disponibles dans le tableau des données régionales téléchargeable.

Selon les nouvelles limites territoriales des régions administratives entrées en vigueur le 28 juillet 2021. À cette date, les MRC de La Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi ont changé de région administrative, passant de la Montérégie à l’Estrie.

En raison de l’arrondissement des données, le total peut ne pas correspondre à la somme des parties ou à 100 %, selon la situation.

Les données ne sont pas disponibles pour les réserves et les établissements autochtones partiellement dénombrés et ne sont pas comprises dans les totalisations.

Quels sont les effets pour les tout-petits?

Les parcours des familles immigrantes sont variés. Alors que certaines d’entre elles rencontrent peu de difficultés, d’autres peuvent se trouver dans des conditions de vie précaires. Quoi qu’il en soit, l’arrivée dans un pays d’accueil engendre son lot de situations nouvelles et imprévues. En raison de cette instabilité, les experts soulignent que l’immigration peut influencer le développement des tout-petits.

Selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, les enfants nés à l’extérieur du Canada sont proportionnellement plus nombreux à être vulnérables dans au moins un domaine de développement que les enfants nés au Canada. Or, ils sont moins susceptibles d’être vulnérables dans le domaine de la maturité affective.

Les enfants de deuxième génération réussissent mieux à l’école que les non-immigrants (troisième génération ou plus). L'avantage de l’immigration est plus marqué pour les Asiatiques et les enfants issus de communautés à faible statut socioéconomique.

Recension

Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants

Rédaction

Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petits

Références

AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.

DUONG, M.T., et autres. « Generational Differences in Academic Achievement Among Immigrant Youths: A Meta-Analytic Review, Review of Educational Research, vol. 86, no 1, p.  3–41, 2016.

NATIONAL RESEARCH COUNCIL AND INSTITUTE OF MEDICINE. From Generation to Generation: The Health and Well-Being of Children in Immigrant Families, Washington, DC, National Academy Press, 1998.