Faire la lecture à haute voix ou raconter des histoires
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Définition de l’indicateur
Répartition des enfants de maternelle selon la fréquence à laquelle un adulte de la maison leur a fait la lecture à haute voix ou leur a raconté des histoires dans l’année précédant leur entrée à la maternelle
Données provinciales
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2017.
Faits saillants provinciaux
En 2017, 41% des enfants de la maternelle s'étaient fait lire ou raconter des histoires par un adulte de la maison tous les jours dans l'année précédant son entrée à l'école, alors que pour 39% des enfants, la fréquence était de «quelques fois par semaine». Environ un enfant sur cinq (20%) s’est fait lire des histoires une fois par semaine ou moins durant cette période.
Auteur des faits saillants provinciaux
Institut de la statistique du QuébecDonnées régionales
Notes graphiques
Pour certaines régions, le coefficient de variation est compris entre 15% et 25%. Il faut interpréter ces données avec prudence.
Pour d'autres régions, le coefficient de variation est supérieur à 25%. Ces données constituent donc des estimations imprécises fournies à titre indicatif seulement. Voir le tableau des données régionales pour plus de détails.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2017.
Faits saillants régionaux
En 2017, la proportion d'enfants de la maternelle qui se sont fait lire ou raconter des histoires par un adulte de la maison tous les jours dans l'année précédant son entrée à l'école était plus élevée à Montréal que dans le reste du Québec. Au contraire, cette proportion était plus faible dans les régions suivantes: Saguenay-Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue, Chaudière-Appalaches et Centre-du-Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Institut de la statistique du QuébecQuels sont les effets pour les tout-petits?
Plusieurs études ont démontré que les parents peuvent jouer un rôle important dans l’éveil à la lecture, à l’écriture et aux mathématiques de leur enfant.
Le fait de lire ou de montrer fréquemment des images à un enfant dès sa naissance en discutant avec lui contribuerait à le préparer à son entrée à l’école, notamment sur le plan de ses habiletés de communication et de ses connaissances générales. La littérature scientifique démontre également qu'il existe un lien entre la lecture faite par les parents et l'acquisition de vocabulaire et les habiletés de communication orale chez les enfants en bas âge.
Les bienfaits de l’éveil à la lecture peuvent perdurer à long terme. Selon l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, 1re édition, les enfants qui feuilletaient des livres tous les jours vers l’âge de 2 ans et demi avaient un niveau de motivation en lecture plus élevé au primaire que ceux qui en feuilletaient une fois ou moins par semaine. Par ailleurs, le niveau de motivation en lecture au primaire était associé à la réussite éducative à l’âge de 15 ans.
À l’image de la littératie, la numératie, soit la capacité à comprendre et à utiliser les concepts mathématiques dans la vie quotidienne, se développe dès la petite enfance. En effet, l’éveil aux mathématiques, qui permet aux enfants de compter, de mesurer, d’estimer et de comparer, se fait bien avant l’entrée à l’école. En incluant les mathématiques à leurs activités quotidiennes (jeux, manipulations d’objets, comptines, etc.), les enfants développent leur raisonnement et comprennent mieux le monde qui les entoure.
L’éveil aux mathématiques favorise le développement cognitif global et le développement de la pensée. De plus, les tout-petits qui sont en contact avec les mathématiques ont davantage de facilité à l’école dans cette matière, mais également en lecture, en écriture et en sciences. À plus long terme, l’éveil aux mathématiques a un effet positif sur la réussite éducative.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
BERTHOMIER, N., et S. OCTOBRE. « Primo-socialisation au langage : le rôle des interactions langagières avec les parents durant les 365 premiers jours de l’enfant d’après l’enquête Elfe », Culture Études, vol. 2, no 2, 2018.
DESROSIERS, Hélène. « Conditions de la petite enfance et préparation pour l’école : l’importance du soutien social aux familles », Portraits et trajectoires, no 18, Institut de la statistique du Québec, 2013.
GRANDIR ENSEMBLE. « La numératie… ça compte! », L’Envol, vol. 31, no 2, printemps 2016.
MYRE-BISAILLON, J., et autres. « L’apport des pratiques d’éveil des mères dans la préparation de leurs enfants à l’entrée dans l’écrit », Revue des sciences de l’éducation, vol. 38, no 3, p. 601-616, 2012.
NANHOU, Virginie, et autres. « La motivation en lecture durant l’enfance et le rendement dans la langue d’enseignement à 15 ans », vol. 8, fascicule 2, Institut de la statistique du Québec, 2016.
SHAW, Alyson. « Lisez, parlez, chantez : la promotion de l’alphabétisation précoce dans le milieu de la santé », Paediatrics & Child Health, vol. 26, no 3, p. 189–196, 2021.
ST-JEAN, Charlaine et autres. « L’Éveil aux mathématiques : vers le développement d’une pensée complexe », Revue préscolaire, vol. 55, no 2, 2017, p. 5-36.
ST-JEAN, Charlaine et autres. « L’éveil aux mathématiques à l’éducation préscolaire et au premier cycle du primaire ». Montréal, Éditions JFD, 2023.