Répartition des enfants de maternelle 5 ans selon l’âge auquel un adulte a commencé à leur faire la lecture
Définition de l’indicateur
Répartition des enfants de maternelle 5 ans au Québec selon l’âge auquel un adulte a commencé à leur faire la lecture.
Données provinciales
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022.
Faits saillants provinciaux
En 2022, 34,4 % des enfants de maternelle 5 ans s’étaient fait lire un livre par un adulte avant l’âge de 6 mois. En comparaison, 39,5 % d’entre eux avaient plus de 12 mois lorsqu’un adulte a commencé à leur faire la lecture (entre 12 mois et moins de 18 mois : 18.0 % + 18 mois et plus : 21.6 %).
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecNotes importantes
En raison de l’arrondissement des données, le total peut ne pas correspondre à la somme des parties ou à 100 %, selon la situation.
Données régionales
Notes graphiques
* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.
1 Les enfants inscrits dans une école faisant partie des commissions scolaires crie et Kativik ou située dans les régions sociosanitaires du Nunavik (17) et des Terres-Cries-de-la-Baie-James (18) sont exclus.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, compilation spéciale.
Faits saillants régionaux
En 2022, dans le Bas-Saint-Laurent, près du tiers (32,9 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, plus du tiers (36,4 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans la région de la Capitale-Nationale, plus du tiers (35,0 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Mauricie, plus du tiers (41,9 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Estrie, plus du tiers (37,6 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, à Montréal, un peu moins de la moitié (45,8 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Outaouais, plus du tiers (35,0 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Abitibi-Témiscamingue, près du tiers (31,3 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, sur la Côte-Nord, plus du tiers (34,8 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans le Nord-du-Québec, près de la motié (43,6 %*) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, plus du quart (27,8 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, en Chaudière-Appalaches, plus du tiers (35,2 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, à Laval, environ la moitié (50,0 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, dans Lanaudière, plus du tiers (36,9 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans les Laurentides, plus du tiers (36,6 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, en Montérégie, plus du tiers (39,0 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, dans le Centre-du-Québec, plus du tiers (38,1 %) des enfants de maternelle 5 ans avait 12 mois et plus lorsqu'un adulte a commencé à leur faire la lecture. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecQuels sont les effets pour les tout-petits?
Plusieurs études ont démontré que les parents peuvent jouer un rôle important dans l’éveil à la lecture, à l’écriture et aux mathématiques de leur enfant.
Le fait de lire ou de montrer fréquemment des images à un enfant dès sa naissance en discutant avec lui contribuerait à le préparer à son entrée à l’école, notamment sur le plan de ses habiletés de communication et de ses connaissances générales. La littérature scientifique démontre également qu'il existe un lien entre la lecture faite par les parents et l'acquisition de vocabulaire et les habiletés de communication orale chez les enfants en bas âge.
Les bienfaits de l’éveil à la lecture peuvent perdurer à long terme. Selon l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, 1re édition, les enfants qui feuilletaient des livres tous les jours vers l’âge de 2 ans et demi avaient un niveau de motivation en lecture plus élevé au primaire que ceux qui en feuilletaient une fois ou moins par semaine. Par ailleurs, le niveau de motivation en lecture au primaire était associé à la réussite éducative à l’âge de 15 ans.
À l’image de la littératie, la numératie, soit la capacité à comprendre et à utiliser les concepts mathématiques dans la vie quotidienne, se développe dès la petite enfance. En effet, l’éveil aux mathématiques, qui permet aux enfants de compter, de mesurer, d’estimer et de comparer, se fait bien avant l’entrée à l’école. En incluant les mathématiques à leurs activités quotidiennes (jeux, manipulations d’objets, comptines, etc.), les enfants développent leur raisonnement et comprennent mieux le monde qui les entoure.
L’éveil aux mathématiques favorise le développement cognitif global et le développement de la pensée. De plus, les tout-petits qui sont en contact avec les mathématiques ont davantage de facilité à l’école dans cette matière, mais également en lecture, en écriture et en sciences. À plus long terme, l’éveil aux mathématiques a un effet positif sur la réussite éducative.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
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DESROSIERS, Hélène. « Conditions de la petite enfance et préparation pour l’école : l’importance du soutien social aux familles », Portraits et trajectoires, no 18, Institut de la statistique du Québec, 2013.
GRANDIR ENSEMBLE. « La numératie… ça compte! », L’Envol, vol. 31, no 2, printemps 2016.
MYRE-BISAILLON, J., et autres. « L’apport des pratiques d’éveil des mères dans la préparation de leurs enfants à l’entrée dans l’écrit », Revue des sciences de l’éducation, vol. 38, no 3, p. 601-616, 2012.
NANHOU, Virginie, et autres. « La motivation en lecture durant l’enfance et le rendement dans la langue d’enseignement à 15 ans », vol. 8, fascicule 2, Institut de la statistique du Québec, 2016.
SHAW, Alyson. « Lisez, parlez, chantez : la promotion de l’alphabétisation précoce dans le milieu de la santé », Paediatrics & Child Health, vol. 26, no 3, p. 189–196, 2021.
ST-JEAN, Charlaine et autres. « L’Éveil aux mathématiques : vers le développement d’une pensée complexe », Revue préscolaire, vol. 55, no 2, 2017, p. 5-36.
ST-JEAN, Charlaine et autres. « L’éveil aux mathématiques à l’éducation préscolaire et au premier cycle du primaire ». Montréal, Éditions JFD, 2023.