Observatoire des tout-petits

Actualités
13 décembre 2019

Éliminer la pauvreté, c'est possible

	Éliminer la pauvreté, c'est possible
Partager :

De récentes études montrent que, contrairement à la croyance populaire, l’élimination de la pauvreté serait beaucoup moins coûteuse pour le gouvernement que son maintien.

Selon le Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion, les coûts de la pauvreté varient entre 15 et 17 milliards de dollars par année au Québec. Une nouvelle étude de l’Institut de la recherche en économie contemporaine évalue qu’il en coûterait seulement trois milliards de dollars pour:

  • Que tous les ménages sans revenu de travail bénéficient d’un revenu disponible équivalent à 80 % du seuil de référence de la Mesure du panier de consommation;
  • Que tous ceux touchant un revenu de travail équivalant, en moyenne, à 16 heures par semaine au salaire minimum bénéficient d’un revenu disponible à au moins 100 % de cette mesure.

Considérant les coûts liés à la pauvreté, cette mesure s’avérerait être plutôt un investissement selon les chercheurs. Des mesures de réduction de la pauvreté ont aussi des impacts positifs sur les coûts de la santé et des problèmes sociaux.

Les tout-petits aussi touchés par la pauvreté

On apprenait dans le Portrait 2019 des tout-petits au Québec que 13,9 % des enfants québécois de 0 à 5 ans vivaient dans une famille à faible revenu en 2016. Cela représente environ 75 000 tout-petits.

Les enfants qui grandissent dans des ménages à faible revenu sont plus susceptibles d’être vulnérables lors de leur entrée à l’école et qu’ils ont un rendement scolaire plus faible en moyenne en première année. Ils sont aussi plus à risque de vivre de l’insécurité alimentaire et à vivre dans un logement inadéquat.


Des mesures qui fonctionnent

Assurer un soutien financier aux familles à faible revenu, c'est agir concrètement sur les conditions dans lesquelles grandissent les tout-petits. Ces mesures sont particulièrement efficaces lorsqu'elles permettent de cibler en priorité les régions ou les quartiers marqués par de fortes proportions de familles en situation de pauvreté. 

Pour aller plus loin

Pour lire l’étude de l’IREC
Pour lire notre Portrait 2019 des tout-petits au Québec