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23 novembre 2018

Dépistage précoce des troubles du développement prévu d’ici 2020

	Dépistage précoce des troubles du développement prévu d’ici 2020
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Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant a réitéré son intention, d’ici 2020, de déployer dans toutes les régions du Québec sa stratégie de dépistage précoce des troubles du développement pour les enfants de 0 à 5 ans, tel que promis en campagne électorale.

En entrevue avec Le Soleil, le ministre Carmant a expliqué sa stratégie résidant dans le dépistage, le diagnostic et l’intervention précoces des troubles du neuro-développement de l’enfant (par ex.: troubles d’apprentissage, troubles du spectre de l’autisme, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, etc.).

Sa stratégie comprend entre autres l’accès à la plateforme Approche interactive au développement de l’enfant (A.I.D.E.). Celle-ci permet aux parents de remplir un questionnaire en ligne pour savoir si leur enfant présente un retard de développement et d'être dirigés vers un spécialiste selon le besoin, plutôt que d’attendre un rendez-vous et un diagnostic médical avant d’avoir accès aux services d’une orthophoniste, par exemple.

Plus d’intervenants par enfant

La stratégie du ministre Carmant prévoit également l’implantation de deux équipes de dix spécialistes en petite enfance dans chaque centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) et centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la province. Le suivi de l’enfant s’effectuera donc au centre de sa région.

La composition des équipes pourrait varier selon les besoins des différentes régions, mais une équipe type se constituerait de :

  • deux physiothérapeutes;
  • un ergothérapeute;
  • un psychologue;
  • deux orthophonistes;
  • un psychoéducateur;
  • un nutritionniste;
  • un travailleur social;
  • un coordonnateur.

La stratégie devrait être lancée au cours des premiers mois de 2019 pour ensuite se déployer progressivement dans toutes les régions du Québec jusqu’à la fin 2020. Le ministre évalue son coût à 40 millions de dollars par année.