Violence et
maltraitance
maltraitance
Les tout-petits québécois sont-ils à l'abri ?
Peut-on agir collectivement pour prévenir la maltraitance?
Les approches suivantes constituent des pistes intéressantes puisqu’elles ont été évaluées ailleurs dans le monde.
1.
Renforcer le soutien économique aux familles défavorisées
Les enfants issus de milieux défavorisés dont la famille peut bénéficier d’un programme d’aide sociale sont moins susceptibles de faire l’objet d’un signalement retenu par les services de protection.
2.
Agir sur les normes sociales pour promouvoir des pratiques parentales positives
Le recours à la punition corporelle est moins fréquent et les méthodes disciplinaires non violentes sont plus utilisées dans les pays qui ont adopté une loi contre toute forme de punition corporelle. Ces lois peuvent avoir un impact sur la maltraitance, car la frontière entre la punition corporelle et l’abus est mince. Puisque les risques d’escalade sont élevés, une punition corporelle peut rapidement devenir de la violence physique sévère.
3.
Outiller les intervenants qui soutiennent les parents
Les enfants suivis par un professionnel formé pour détecter la maltraitance et pour accompagner les parents dans leur rôle sont moins susceptibles d’être victimes de maltraitance ou de subir des agressions physiques mineures et psychologiques.
4.
Offrir des services de garde éducatifs à l’enfance et des programmes d’éducation préscolaire de qualité tôt dans la vie de l’enfant
En offrant de la stimulation et de l’encadrement aux enfants de même qu’un répit et un soutien aux parents, les services de garde éducatifs de qualité pourraient contribuer à réduire le risque de mauvais traitements.
5.