Proportion de parents ayant un niveau de conflit travail-famille considéré comme élevé
Définition de l’indicateur
Proportion de parents ayant un niveau de conflit travail-famille considéré comme élevé. Cet indicateur a été crée à partir de six questions posées aux parents en emploi à propos du conflit travail-famille.
Données provinciales
Notes graphiques
Les parents qui avaient uniquement un ou des enfants de moins de 6 mois étaient exclus de l’enquête.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la parentalité 2022, compilation spéciale.
Faits saillants provinciaux
En 2022, près du cinquième (19,1 %) des parents d’au moins un enfant de 0 à 5 ans affirmait avoir un niveau de conflit travail-famille élevé.
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecDonnées régionales
Notes graphiques
* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.
Les parents qui avaient uniquement un ou des enfants de moins de 6 mois étaient exclus de l’enquête.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la parentalité 2022, compilation spéciale.
Faits saillants régionaux
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité 2022, la proportion des parents d’au moins un enfant de 0 à 5 ans qui affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé était:
- plus élevée que celle du reste du Québec dans cette région : Montréal
- moins élevée que celle du reste du Québec dans ces régions : Capitale-Nationale, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et Chaudière-Appalaches.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 16,9 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans le Bas-Saint-Laurent affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 19,2 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans au Saguenay–Lac-Saint-Jean affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 14,1 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans la région de la Capitale-Nationale affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 14,8 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans en Mauricie affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 16,5 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans en Estrie affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 22,1 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans à Montréal affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion est plus élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 20,1 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans en Outaouais affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 18,3 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans en Abitibi-Témiscamingue affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 20,4 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans sur la Côte-Nord affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 20,8 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans le Nord-du-Québec affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 13,3 %* des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 12,4 %* des parents d’enfants de 0 à 5 ans en Chaudière-Appalaches affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion est moins élevée que celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 21,9 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans à Laval affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 19,2 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans Lanaudière affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 22,1 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans les Laurentides affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 20,2 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans en Montérégie affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
En 2022, selon l'Enquête québécoise sur la parentalité, 15,7 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans dans le Centre-du-Québec affirmaient avoir un niveau de conflit travail-famille élevé. Cette proportion ne se distingue pas significativement de celle du reste du Québec.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petitsQuels sont les effets pour les tout-petits?
Jongler avec son rôle de parent et son rôle de travailleur peut générer du stress. Les parents de tout-petits auraient davantage de difficultés sur le plan de la conciliation travail-famille, puisqu'ils doivent consacrer plus de temps aux soins que requièrent les jeunes enfants. Bien que la vie familiale puisse parfois interférer avec la vie professionnelle, les études tendent à démontrer que ce sont davantage les responsabilités professionnelles qui nuisent à la vie familiale que l’inverse.
Un parent qui vit un stress chronique et intense risquerait plus de se désengager à l’égard de son enfant. Sous l’emprise de tels niveaux de stress, le parent peut développer une perception négative de sa relation avec son enfant. Il peut aussi éprouver des difficultés à gérer ses émotions et à répondre adéquatement aux signaux de détresse de son enfant.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfantsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
MOLFESE, V.J., et autres. « Infant temperament, maternal personality, and parenting stress as contributors to infant developmental outcomes », Merrill-Palmer Quarterly, vol. 56, no 1, p. 49-7, 2010.
TREMBLAY, D.-G. Conciliation emploi-famille et temps sociaux, 4e éd., Québec, Presses de l’Université du Québec, 2019.