Proportion d’enfants de maternelle 5 ans qui fréquentent une école dont la langue principale d’enseignement (français ou anglais) n’est pas leur langue maternelle
Définition de l’indicateur
La proportion d’enfants de maternelle 5 ans qui fréquentent une école dont la langue principale d’enseignement (français ou anglais) n’est pas leur langue maternelle.
Données provinciales
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle, 2012, 2017 et 2022.
Faits saillants provinciaux
En 2022, 11,3 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise. Cette proportion est en baisse par rapport à 2017, où elle était de 17,9 %.
Auteur des faits saillants provinciaux
Observatoire des tout-petits, validé par l'Institut de la statistique du QuébecDonnées régionales
Notes graphiques
1 Le 28 juillet 2021, les municipalités régionales de comté (MRC) de La Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi ont changé officiellement de région administrative, passant de la Montérégie à l’Estrie. Ainsi, pour assurer une comparabilité dans le temps et étant donné la similitude territoriale entre la région administrative et la région sociosanitaire (RSS) de l'Estrie, les résultats associés à cette dernière ont été retenus. Il en est de même pour la Montérégie.
x Données confidentielles.
* Coefficient de variation entre 15% et 25%; interpréter avec prudence.
** Coefficient de variation supérieur à 25%; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle, 2012, 2017 et 2022, compilation spéciale.
Faits saillants régionaux
Selon l'Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2022:
En 2022, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, 1,5 %* des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans la région de la Capitale-Nationale, 5,1 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, en Mauricie, 2,4 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans la région sociosanitaire de l'Estrie, 4,4 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, à Montréal, 27,3 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, en Outaouais, 8,9 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, en Abitibi-Témiscamingue, 1,6 %* des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, en Côte-Nord, 3,0 %* des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, 3,5 %* des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, en Chaudière-Appalaches, 1,5 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, à Laval, 19,8 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans Lanaudière, 4,2 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans les Laurentides, 4,4 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans la région sociosanitaire de la Montérégie, 11,5 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
En 2022, dans le Centre-du-Québec, 2,1 % des enfants de maternelle 5 ans fréquentaient une école où la langue d’enseignement n’était pas la même que leur langue maternelle, soit la première langue apprise et encore comprise.
Auteur des faits saillants régionaux
Observatoire des tout-petitsQuels sont les effets pour les tout-petits?
Grandir dans un environnement multilingue est une richesse et une source de stimulation cognitive importante qui pourrait avoir des effets positifs à long terme.
Toutefois, les bénéfices du multilinguisme ne sont pas toujours apparents à court terme. À titre d’exemple, selon l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022, les enfants de maternelle dont le français n'est pas la langue parlée le plus souvent à la maison et qui sont scolarisés en français sont plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement.
Par ailleurs, toujours selon cette enquête, les enfants de maternelle dont l’anglais est la langue parlée le plus à la maison (avec ou sans autres langues, à l’exception du français) sont également plus susceptibles d’être vulnérables dans au moins un domaine de développement, ainsi que dans le domaine des habiletés de communications et des connaissances générales.
La fréquentation de services de garde éducatifs pourrait contribuer à exposer les tout-petits au français avant leur entrée à l’école, ce qui faciliterait cette transition pour les enfants multilingues et favoriserait leur réussite à long terme.
Recension
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfantsRédaction
Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants et Observatoire des tout-petitsRéférences
AUGER, A., et A. GROLEAU. Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle 2022. Rapport statistique. Tome 2 – Mieux comprendre la vulnérabilité des enfants de maternelle 5 ans : les facteurs associés, Institut de la statistique du Québec, 2023.
DESROSIERS, Hélène, Virginie NANHOU et Luc BELLEAU. L’adaptation psychosociale et scolaire des jeunes lors du passage au secondaire, Institut de la statistique du Québec, vol. 8, fascicule 2, 2016.