Observatoire des tout-petits

Immigration

Le parcours migratoire d’une famille serait associé à de plus faibles rendements chez les enfants en ce qui a trait à leurs habiletés langagières, particulièrement lorsque la langue maternelle n’est pas la langue d'usage au sein du pays d’accueil.

Lorsque des retards sont présents chez les enfants de familles immigrantes, ceux-ci seraient donc attribuables aux difficultés linguistiques, plutôt qu’à des délais sur le plan du développement cognitif. La fréquentation d’un service de garde en âge préscolaire permettrait aux jeunes enfants de familles immigrantes d'obtenir des résultats similaires dans le domaine de la langue et des mathématiques que leurs pairs de familles non immigrantes, une fois l’âge scolaire atteint. De plus, les enfants nés de mères immigrantes arrivées dans leur pays d’accueil en bas âge (soit âgées de 0 à 7 ans), ne présentent généralement pas de différence en matière de développement lorsque comparés à leurs pairs nés de mères non immigrantes. Il n’y aurait pas non plus de différence significative sur le plan du comportement entre les enfants de familles immigrantes et les enfants de familles non immigrantes. Ce serait plutôt les conditions socioéconomiques des familles au sein du pays d’accueil, le niveau de scolarité parental et les difficultés d’accès aux ressources qui agiraient comme facteurs de risque sur le développement des enfants issus de l’immigration.

 
 

Recension

Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP)

Rédaction

Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales (CLIPP) et Observatoire des tout-petits