Fréquence à laquelle les enfants d’environ 17 mois utilisent différents types d’écrans à la maison
Définition de l’indicateur
Fréquence à laquelle les enfants d’environ 17 mois utilisent différents types d’écrans à la maison. Il s'agit d'enfants nés en 2020-2021 de mères résidant au Québec.
Données provinciales
Notes graphiques
* Coefficient de variation entre 15 % et 25 %; interpréter avec prudence.
Source des données
Institut de la statistique du Québec, Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, 2e édition, 2022-2023.
Faits saillants provinciaux
Selon l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, 2e édition conduite en 2022-2023:
Un peu moins de la moitié des enfants d'environ 17 mois (43,6 %) regardaient la télévision sur une base quotidienne.
Près d’un enfant sur cinq (19,7 %) utilisait quotidiennement un téléphone cellulaire.
Environ 3,4 % des tout-petits utilisaient une tablette ou un autre appareil mobile tous les jours.
Auteur des faits saillants provinciaux
Institut de la statistique du Québec, révisé par l'Observatoire des tout-petitsQuels sont les effets pour les tout-petits?
Le temps d’écran a fait l’objet de nombreuses études. Toutefois, d’autres facteurs doivent également être pris en considération quand on s’intéresse aux effets des écrans durant la petite enfance.
Ainsi, pour une même durée, les effets sur le développement pourraient varier selon l’âge de l’enfant. Par exemple, la Société canadienne de pédiatrie recommande d’éviter les écrans pour les enfants de moins de 2 ans pour préserver les moments d’interactions entre le tout-petit et les personnes significatives puisque c’est dans le monde réel que le cerveau des jeunes enfants se développent. Le type d’écran peut aussi influer sur les effets. Les écrans plus petits, comme les cellulaires, sont souvent consultés plus près du visage, ce qui entraînerait des répercussions négatives sur la vision.
Certains contextes d’utilisation pourraient être plus sécuritaire, comme participer à de courts appels vidéo (ex. : Facetime, Skype) avec des adultes significatifs. En effet, ceux-ci permettent des échanges, ce qui est favorable au développement du langage et peuvent solidifier des relations avec des adultes significatifs. Au contraire, l’utilisation d’un écran sans accompagnement augmenterait les effets nocifs pour le développement de l’enfant.
Recension
Observatoire des tout-petitsRédaction
Observatoire des tout-petitsRéférences
FITZPATRICK, C., et autres. « Reducing harm and promoting positive media use strategies: New perspectives in understanding the impact of preschooler media use on health and development », Psicologia: Reflexão e Crítica, vol. 36, no 19, 2023
HUANG, H.M., et autres. «The association between near work activities and myopia in children: A systematic review and meta-analysis », PLoS ONE, 2015.
MCCLURE, E., et R. BARR. « Building family relationships from a distance: supporting connections with babies and toddlers using video and video chat ». In Media exposure during infancy and early childhood: The effects of content and context on learning and development, Springer International Publishing/Springer Nature, p. 227‑248, 2017.
ROSEBERRY, S., et autres. « Skype me! Socially contingent interactions help toddlers learn language », Child Development, vol. 85, no 3, p. 956-970, 2014.
SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE. Soins de nos enfants. Le temps d’écran et les jeunes enfants.