Observatoire des tout-petits

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23 août 2018

Accès aux CPE compromis pour les enfants de demandeurs d’asile

Accès aux CPE compromis pour les enfants de demandeurs d’asile
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Une directive communiquée par le ministère de la Famille aux CPE du Québec en avril dernier les informait que « la personne qui a demandé le statut de réfugié mais ne l'a pas encore obtenu n'est pas admissible au paiement de la contribution de base ».
Plusieurs se questionnent sur la légitimité morale de cette nouvelle règle et avancent les arguments suivants :

  • le gouvernement du Québec reconnaît l’importance d’un service de garde de qualité pour l’égalité des chances et son rôle primordial dans le continuum de la réussite scolaire, particulièrement dans les milieux défavorisés
  • ces tout-petits figurent souvent parmi les plus vulnérables de notre société
  • tous les autres résidents de la Province ont droit à ce service subventionné
  • les enfants des demandeurs d'asile en âge de la fréquenter sont obligés d’aller à l’école (primaire et secondaire)
  • les demandeurs d’asile se voient octroyer des permis de travail mais doivent parfois refuser un emploi et demander le bien-être social faute de ressources pour faire garder leurs tout-petits
  • il faut en général compter plusieurs années avant d’obtenir une réponse suite à une demande d’asile
  • notre pays a signé plusieurs conventions internationales dans lesquelles il s’engage à respecter le droit de tous les enfants, ce qui inclus leur droit à l’éducation, même au plus jeune âge.

 



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